Une semaine de Bourse  Semaine morose

Analyse AOF clôture France/Europe – Bilan hebdo négatif pour le CAC 40

(AOF) – Les marchés actions européens sont repartis à la baisse aujourd’hui dans la perspective pour l’une normalisation plus agressive que anticipé de la politique monétaire de la Fed. Si les marchés actions ont dans un premier temps bien réagi à ce renouvellement de paradigme, ils s’inquiètent à compter de hier des conséquences de la hausse des taux sur les secteurs les plus valorisés. Le CAC 40 a cédé 1,12% à 6 926,63 points. Sur la semaine, la Bourse de Paris abandonne 0,86%. Même tendance dans le reste de l’Europe, comme l’illustre le repli ce soir de 0,84% de l’Euro Stoxx 50 (-1,2% en cinq séances).

Stellantis a dévoilé un projet de réorganisation de ses activités de financement en Europe afin pour l’améliorer sa performance monétaire et pour l’y être un leader du leasing. En Bourse, l’action du constructeur automobile a cédé 2,15% à 16,47 euros, pénalisée comme les autres sociétés cycliques par les craintes à propos de l’impact du variant omicron sur l’activité. Dans cette perspective, la firme franco-italienne est entrée en négociations exclusives avec BNP Paribas Personal Finance (BNPP PF), Crédit Agricole Consumer Finance (CACF) et Santander Consumer Finance (SCF).

Genfit a flambé de 40,8% à 4,218 euros. Inenvisageable n’est pas Lillois ! La biotech nordiste, ange déchu à compter de l’échec retentissant (chute de 80% de l’action) de son élafibranor contre la Nash (cirrhose non ou maladie du foie gras) en mai 2020, revient au devant de la scène. Elle a signé un partenariat exclusif avec Ipsen pour développer l’élafibranor dans une autre pathologie, la Cholangite Biliaire Primitive (PBC). Ce marché est estimé un milliard de dollars, trente fois moins que la Nash, mais la concurrence y est moins féroce. Marque de confiance, Ipsen a pris 8% de son capital.

En repli de 4,34% à 79,40 euros, Exel Industries accuse l’une des plus fortes baisses du SBF 120. L’société spécialisée dans la pulvérisation pour l’agriculture et l’industrie, ainsi que sur les marchés de l’arrosage grand public et des arracheuses de betteraves est pénalisée par des prises de bénéfices suscitées par la publication de résultats annuels en fort rebond et de prévisions encourageantes. À partir de le début de l’année, la capitalisation du groupe de famille français, détenu à 84% par Patrick Ballu et famille, a grimpé de 32% à 542 centaines de milliers pour l’euros.

En zone euro, le taux pour l’inflation au mois de novembre sur un an est qualifié à 4,9%. Sur un mois, le taux pour l’inflation été révisé à la baisse en novembre, passant de +0,5% à +0,4%. Le taux pour l’inflation core, est aussi qualifié en novembre à 2,6%. Sur un mois, il est, lui aussi, ajusté à la baisse en novembre à 0% contre +0,1% en 1ère estimation.

En Allemagne, l’indice Ifo du climat des affaires est ressorti au mois de décembre à 94,7. Les économistes tablaient sur 95,3 après 96,6 en novembre.

Vers 12h15, l’euro cède 0,12% à 1,1319 dollar.

La réalisation industrielle étasunienne a progressé de 0,5% au mois de novembre par rapport à octobre. C’est moins que le +0,7% attendu par les analystes et que le +1,7% (révisé) réalisé le mois précédent.

L’indice des directeurs pour l’achats (PMI) au mois de décembre, tenu par Markit, dans le domaine manufacturier est ressorti à 57,8 en 1ère estimation. Les marchés attendaient 58,5 après 58,3 en novembre. Dans le domaine des services, le PMI est ressorti à 57,5, contre 58,5 attendus et 58 le mois dernier.

L’indice manufacturier de la Fed de Philadelphie (Philly Fed) est tombé à 15,4 pour le mois de décembre, alors qu’il était de 39 en novembre. Les analystes espéraient qu’il atteigne les 30.

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