CAC40 : encore en repli de -0,4% pour ces '3 sorcières'

Analyse AOF clôture France/Europe – Le CAC 40 termine la semaine au-dessus des 6 000 points

(AOF) – Les marchés actions européens ont terminé en hausse une séance longtemps incertaine. La hausse de cette semaine s’explique en grande partie par des rachats à bon compte après un premier semestre cauchemardesque. Après un gain de 28,8 % en 2021, le Cac 40, a cédé 17,2 % avec un -8,4% en juin, son mois le plus compliqué à partir de mars 2020, et le début de la pandémie mondiale. Le CAC 40 a gagné 0,44% à 6 033,13 points. Sur la semaine, l’indice phare de la Bourse de Paris affiche un gain de 1,692%. De son arôme, l’Euro Stoxx 50 a grimpé ce soir de 0,48% à 3 505,40 points.

Rio Tinto a cédé 0,4% à 4 841 pence dans un marché cependant porteur. Le groupe minier est pénalisé par le repli des métaux de base. Le cours du cuivre a reculé jeudi à un plus bas de 20 mois à moins de 7 500 dollars la tonne. A l’image des autres matières premières industrielles, le métal de couleur rouge souffre des craintes de récession en occident. Aux Etats-Unis, l’indice des directeurs pour l’achat Composite, qui intègre les services et le domaine manufacturier, a reculé à 52,3 en juin contre 53,6 en mai. S’il tombait sous 50, cet indicateur signalerait une contraction du domaine privé.

Eurazeo a progressé de 1,55% à 62,1 euros au sein d’un marché parisien en baisse tandis que la société d’investissement a accéléré la rotation de son portefeuille à partir de fin juin. Elle a dévoilé hier soir la vente de sa participation majoritaire dans le groupe Orolia, spécialiste du positionnement et de la navigation de haute précision, à Safran. L’opération a généré un produit de cession de 189 centaines de milliers d’euros, soit un multiple cash-on-cash de 3,7 et un TRI (Taux de Rentabilité Interne) de l’ordre de 25%.

EDF a bondi de 5,64% à 9,56 euros. Les investisseurs se positionnent sur le titre dans la perspective du lancement par l’État, sans doute à la fin de la période estivale, pour l’une offre de rachat. Ils espèrent que l’État consentira une prime pour s’emparer des 16% du capital qu’il ne détient pas encore.


Les chiffres macroéconomiques de la journée

Le déficit commercial français est ressorti à 13 milliards pour l’euros en mai. Les économistes tablaient sur 12,8 milliards après 12,7 milliards en avril (révisé de 12,2 milliards).

Le chiffre est tombé et était attendu et scruté par toutes les bourses mondiales. Les conceptions pour l’emplois au mois de juin aux États-Unis s’établissent à 372 000 (contre 268 000 attendues) après 384 000 en mai chiffre révisé de 390 000. Le chiffre pour l’avril est révisé de 436 000 à 368 000. De son arôme, le taux de chômage est resté inchangé, comme anticipé, à 3,6 %.

Vers 17h30, l’euro gagne 0,2% à 1,0186dollar.

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