(AOF) – Les majeures Bourses européennes ont à nouveau terminé dans le rouge bordeaux, inquiétées par la politique monétaire agressive de la Fed. A Paris, l’évolution du CAC 40 a reflété ces craintes, clôturant en repli de 2,28% à 5 7831,41 points. L’indice a porté ses pertes sur la semaine à près de 5% après s’être même rapproché à quelques points de son plus bas de l’année. L’Euro Stoxx 50 a abandonné 4,09% à 3 347.64 points à partir de lundi. Même austérité aux Etats-Unis où le Dow Jones a perdu 3,72% et le Nasdaq 5,06% sur la semaine.
En Europe, l’action
Credit Suisse
a flanché de 5,49% à 4,64 francs suisses et ferme ainsi la marche de l’indice SMI en raison d’une information de Reuters sur une possible augmentation de capital. Les spéculations vont bon train sur les décisions que prendra la banque suisse en difficultés à propos de sa stratégie. Ulrich Körner est nommé directeur général début août pour redresser Credit Suisse, qui a présenté des résultats décevants et accumulé les affaires ces deux dernières décennies.
A Paris, le titre d’
Airbus Group
a cédé 0,39% à 91,98 euros à la mi-journée, prenant ainsi aisément la tête de l’indice CAC 40. A l’occasion pour l’une journée investisseurs à Toulouse, il a réaffirmé une stratégie de production ambitieuse pour sa famille de biréacteurs et qualifié ses objectifs 2022. Guillaume Faury, directeur général de l’avionneur européen, a souligné dans sa présentation aux investisseurs que le carnet de commandes pour l’avions commerciaux était robuste et bien diversifié.
En plein imbroglio judiciaire dans le conflit qui l’oppose à Canal + et après son projet de fusion avorté avec M6,
TF1
a annoncé l’arrivée prochaine de Rodolphe Belmer dans son organigramme. Gilles Pélisson, PDG du groupe TF1, proposera lors du conseil pour l’administration du 27 octobre 2022 de appeler l’ancien boss pour l’Atos au poste de directeur général.
Les chiffres macroéconomiques de la journée
L’activité dans le domaine privé est plus vigoureuse que anticipé en France en sept., selon S&P Global. L’indice des directeurs d’achat (PMI) Composite, qui prend en compte les secteurs manufacturier et des services, est ressorti à 51,2 contre 49,8 attendu et 50,4 en août. Dans le détail, le PMI pour les services est ressorti à 53 contre 50,5 attendu et 51,2 en août. Le PMI pour le domaine manufacturier est ressorti à 47,8 contre 49,8 attendu et 50,6 en août.
En zone euro, l’indice PMI composite flash de S&P Global pour le mois de sept. est ressorti à 48,2, contre un consensus, après 48,9 en août. L’indice des services flash a atteint 48,9 contre un consensus de 49 après 49,8 en août. Le PMI flash pour le domaine manufacturier est ressorti à 48,5 contre 48,7 attendu et 49,6 en août. La contraction se poursuit donc pour la zone euro, rendant les craintes de récession plus concrètes.
L’activité dans le domaine privé fléchit en Allemagne en sept., selon S&P Global. L’indice de directeurs d’achat (PMI) Composite, qui prend en compte les secteurs manufacturier et des services, est ressorti à 45,9 contre 46 attendu et 46,9 en août. Dans le détail, le PMI pour les services est ressorti à 45,4 contre 47,2 attendu et 47,7 en août. Le PMI pour le domaine manufacturier est ressorti à 48,3 contre 48,3 attendu et 49,1 en août.
L’activité dans le domaine privé a rebondi en sept. aux Etats-Unis, selon S&P Global. L’indice des directeurs pour l’achat (PMI) Composite, qui prend en compte les secteurs manufacturier et des services, est ressorti à 49,3 en sept. contre 44,6 en août. Dans le détail, le PMI pour les services est ressorti à 49,2 contre 45 attendu et 43,7 en août. Le PMI pour le domaine manufacturier est ressorti à 51,8 en sept. contre 51,1 attendu et 51,5 en août.
Vers 17h30, l’euro a perdu 1,25% à 0,9713 dollar.
