Analyse mi-séance AOF Wall Street - Wall Street repasse dans le rouge, la confiance des consommateurs déçoit

Analyse AOF clôture France/Europe – Une séance perturbée par la perspective d'une hausse des taux de la Fed

(AOF) – Les marchés européens ont accompli en net repli vendredi, dans un contexte forcément marqué par l’inflation et la guerre, malgré des résultats trimestriels globalement satisfaisants. Tandis que la saison des résultats bat son plein, Jerome Powell a qualifié hier soir lors pour l’une conférence que le resserrement monétaire allait s’intensifier, affirmant qu’une hausse des taux de 50 points de base en mai était « sur la table ». Du arôme des valeurs, Kering a trébuché malgré une croissance de 27% au premier trimestre. Le CAC 40 a perdu 1,99% à 6 58,42 points, et l’Euro Stoxx 50, -2,16% à 3 843,30 points.

L’action SAP a reculé de 2% à 97,57 euros à la Bourse de Francfort après avoir spécifié à l’occasion de la publication de ses comptes du premier trimestre que sa sortie de Russie amputerait ses revenus de 300 centaines de milliers pour l’euros et ses profits ajustés de 350 centaines de milliers pour l’euros en 2022. La société prévoit aussi pour l’engager des dépenses de restructuration pour l’environ 80 à 100 centaines de milliers pour l’euros. L’éditeur de logiciels professionnels a aussi dévoilé une performance opérationnelle plus faible que anticipé, pénalisé par le déclin plus prononcé que anticipé des ventes de licences.

Kering a perdu 4,32% à 529,20 euros. Le chiffre pour l’affaires de Kering est en hausse de 27% à au premier trimestre 2022, à 4,96 milliards pour l’euros. Le groupe haut de gamme affiche une croissance de 21% en comparable. Les revenus de Gucci ont atteint 2,591 milliards pour l’euros, soit une hausse de 20% en données publiées et de 13% en comparable. Yves Saint-Laurent a réalisé un bon début pour l’année, avec un chiffre pour l’affaires de 739 centaines de milliers pour l’euros, en augmentation de 43% en données publiées et de 37% en comparable.

Renault (-1,34% à 23,21 euros) a réalisé son point pour l’activité du premier trimestre 2022. Dans un contexte de pénurie de semi-conducteurs et de guerre en Ukraine, le groupe au losange a vu ses ventes en volume reculer de 17,1% à 552 000 unités. Cependant, le constructeur a poursuivi sa politique commerciale initiée au 3ème trimestre 2020 visant à privilégier les canaux les plus rentables. De ce fait, le chiffre pour l’affaires limite son repli à 2,7% en données publiées à 9,7 milliards pour l’euros. Une performance supérieure aux attentes du consensus (9 milliards pour l’euros).


Les chiffres macroéconomiques de la journée

L’indice PMI manufacturier préliminaire (« flash ») de la zone euro au mois pour l’avril est ressorti à 55,3. Les économistes tablaient sur 54,7, après 56,5 en mars. L’indice PMI composite flash s’est quant à lui tenu à 55,8, tandis que le consensus le donnait à 53,9, après 54,9 en mars. Dans les services, l’indice a atteint 57,7 contre un consensus de 55 après 55,6 le mois dernier.

L’indice PMI manufacturier préliminaire (« flash ») de l’Allemagne au mois pour l’avril est ressorti à 54,1. Les économistes tablaient sur 54,5 après 56,9 en mars. L’indice PMI composite flash s’est quant à lui tenu à 54,5, tandis que le consensus le donnait à 54,1, après 55,1 en mars. Dans les services, l’indice a atteint 57,9 contre un consensus de 55,5 après 56,1 le mois dernier.

L’indice PMI manufacturier « flash » » de la France au mois pour l’avril ressort à 55,4. Les économistes tablaient sur 53 après 54,7 en mars. L’indice PMI composite « flash » s’établit à 57,5. Le consensus le donnait à 55 après 56,3 en mars. L’indice PMI des services « flash » atteint 58,8 contre un consensus de 56,5 après 57,4 en mars.

Vers 18h, l’euro recule de 0,44% à 1,0792 dollar.

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