(AOF) – Les marchés américains évoluent en ordre dispersé à mi-séance. Les investisseurs ont surveillé de prés la publication du rapport du département américain du Travail. L’emploi en janvier a fortement dépassé les attentes. Les conceptions pour l’emplois sont ressorties au nombre de 517 000 contre un consensus de 185 000. Coté valeurs, Apple et Amazon ont aussi présenté des résultats décevants. Ford, qui a fait état pour l’une baisse de son bénéfice trimestriel, chute de plus de 5% à Wall Street. Vers 17h30, le Dow Jones gagne 0,09% à 34 084 points mais le Nasdaq perd 0,20% à 12 176 points.
Apple a présenté des résultats plus faibles que anticipé pour la 1ère fois à partir de 2016, ses ventes pour l’iPhone et de Mac ayant déçu. Pour autant, le titre du groupe technologique américain gagne plus de 3% à 155,82 dollars. JPMorgan accentue que le groupe est confronté à » une pléthore de vents contraires, tout particulièrement la pression des taux de change, les contraintes pour l’approvisionnement liées aux confinements en Chine, ainsi que des défis macroéconomiques plus larges, tels que l’inflation, le conflit en Europe de l’Est, etc « .
Les chiffres macroéconomiques
Les États-Unis ont créé 517 000 emplois non-agricoles en janvier, largement au-dessus des 185 000 attendus après 260 000 le mois précédent. Le taux de chômage est, lui, ressorti légèrement meilleur qu’anticipé à 3,4%, le consensus prévoyant 3,6%. Le paie horaire moyen a, pour sa part, progressé de 4,4%, contre un consensus de 4,3% après 4,8% en décembre.
Aux Etats-Unis, l’indice des directeurs pour l’achat (PMI) Composite de S&P Global en janvier est ressorti à 46,8 alors qu’il était attendu à 46,6 après 45 en décembre. Le PMI des services est ressorti à 46,8 contre 46,6 après 44,7 le mois précédent.
L’indice des directeurs pour l’achats (PMI) dans les services, tenu par l’ISM, s’est élevé à 55,2 pour le mois de janvier, en hausse par rapport aux 49,2 de décembre. C’est plus que le consensus qui avait été tenu : 50,4.
Les valeurs à suivre
Alphabet
Alphabet, société-mère de Google, a présenté hier des résultats décevants. Au 4ème trimestre, le géant de l’Internet a enregistré un bénéfice net de 13,62 milliards de dollars, soit 1,53 dollar par action, à confronter avec un bénéfice net de 20,64 milliards de dollars, soit 1,05 dollar par action, un an plus tôt. Le consensus était plus optimiste à 1,20 dollar. Le résultat opérationnel est passé en un an de 21,89 à 18,16 milliards de dollars. Le chiffre pour l’affaires du groupe a pour sa part progressé de 7% à 76,05 milliards de dollars. Il a augmenté de 7% à taux de change constants.
Amazon
Dans un contexte où l’inflation pèse sur les dépenses des consommateurs, Amazon a annoncé avoir réalisé un chiffre pour l’affaires de 149,2 milliards de dollars au 4ème trimestre 2022, en progression de 9%, soit une performance supérieure à ses prévisions et aux attentes du marché. Mais sur l’ensemble de l’exercice clos, le géant mondial du commerce en ligne affiche une perte parfaite de 2,7 milliards de dollars pour des revenus de 514 milliards de dollars.
Apple
Apple a présenté des résultats plus faibles que anticipé pour la 1ère fois à partir de 2016, ses ventes pour l’iPhone et de Mac ayant déçu. La firme à la pomme a généré au premier trimestre, clos fin décembre, un bénéfice net de 30 milliards de dollars, soit 1,88 dollar par action, contre respectivement 34,6 milliards de dollars et 2,10 dollars par action, un an plus tôt. Le bénéfice par action est ressorti 6 cents sous le consensus.
Ford
Ford a publié ce jour un chiffre pour l’affaires du 4ème trimestre de 44,0 milliards de dollars (+17%) (supérieur au consensus de 40,37 milliards), avec un bénéfice net à 1,3 milliard de dollars (contre 12,3 milliards un an plus tôt) et un bénéfice ajusté avant intérêts et impôts à 2,6 milliards de dollars. Le bénéfice par action ajusté du géant automobile américain est en revanche inférieur aux attentes, à 0,51 dollar quand les analystes attendaient 0,62 dollar. C’est pourquoi le titre est attendu en forte baisse, de plus de 7%, en pré-marché.
Starbucks
Starbucks, dont le titre reculait de 2,5% avant l’ouverture, a fait état pour l’une baisse de ses ventes trimestrielles en Chine. Dans ce pays qui représente le seconde marché de l’société, les ventes à nombre de magasins comparables, un indicateur clé dans le domaine de la distribution, ont plongé de 29% en raison des restrictions sanitaires liées au Covid-19. Dans le même temps, la société a dévoilé des ventes mondiales à magasins comparables pour le trimestre en augmentation de 5%.
