Une semaine de Bourse  Semaine morose

Analyse mi-séance AOF France/Europe – Fragilité sur les marchés

(AOF) – Les marchés actions européens s’inscrivent en ordre dispersé à mi-séance, tiraillés entre des résultats pour l’entreprises mitigés et un contexte macroéconomique des plus fragiles plombé par une inflation élevée. En zone euro, où une hausse de taux de trois quarts de point est fortement pressentie le 27 octobre, les prix à la réalisation en Allemagne ont progressé plus rapidement que anticipé en sept.. Arôme valeurs, Hermès brille à l’opposé de Pernod Ricard, malgré des résultats au vert. Vers midi, le CAC 40 grappille 0,04% à 6 043 points. L’EuroStoxx 50 est, lui, en repli de 0,25% à 3 462 points.


Ericsson

dévisse de 15,69% à 60,87 couronnes suédoises, affichant de loin la plus forte baisse de l’indice suédois OMX 30. Les investisseurs sanctionnent des résultats biens inférieurs aux prévisions des analystes. L’équipementier télécoms suédois a dévoilé une baisse plus forte que anticipé de sa rentabilité. Si elle a souffert de l’augmentation des investissements technologiques et des coûts ponctuels liés à l’acquisition de l’acquisition de Vonage, la performance sous-jacente du concurrent de Nokia est aussi mise en cause.

La bonne santé du domaine du luxe au 3ème trimestre se confirme. Un petit peu plus d’une semaine après la solide performance du n° un mondial, LVMH, son concurrent

Hermès

a dévoilé une accélération plus forte que anticipé de sa croissance. En tête de l’indice CAC 40 à l’ouverture, l’action de la Maison de la rue du Faubourg Saint-Honoré limite maintenant sa hausse à 1,11% à 1319,50 euros sous la pression de la hausse des taux d’avantage.


Pernod Ricard

(-1,50% à 177,30 euros) signe la plus forte baisse du CAC 40 à mi-séance. Le groupe de vins et spiritueux a cependant fait état pour l’un premier trimestre mobile marqué par une croissance interne de ses ventes au niveau de 11% avec un chiffre pour l’affaires de 3,3 milliards pour l’euros.


Les chiffres macroéconomiques de la journée

Le climat des affaires en France est stable en octobre, a mentionné l’Insee. À 102, l’indicateur qui le synthétise, calculé à partir des réponses des chefs pour l’société des principaux secteurs pour l’activité marchands, reste légèrement au-dessus de sa moyenne de longue période (100).  » Cette stabilité du climat des affaires résulte pour l’évolutions contrastées : par rapport au mois dernier, les perspectives se détériorent légèrement dans les services mais la situation conjoncturelle s’améliore un peu dans les autres secteurs  » a commenté l’institut de statistiques. En octobre 2022, l’indicateur synthétique de climat de l’emploi perd un point et se trouve à 108, restant ainsi bien au-dessus de sa moyenne de longue période (100). Il oscille entre 107 et 110 à partir de mai dernier. Son évolution en octobre résulte en général du recul du solde pour l’opinion relatif à l’évolution à venir des effectifs dans les services (hors agences pour l’intérim).

La balance des paiements courant pour le mois pour l’août dans la zone euro est ressortie à – 26,3 milliards pour l’euros contre un consensus de -20,3 milliards pour l’euros, après – 19,9 milliards pour l’euros le mois précédent.

L’indice des prix allemands à la réalisation (PPI) en sept. est ressorti en hausse de 2,3 %, dépassant le consensus de +1,3%. Le mois précédent, il avait augmenté de 7,9%.

Aux Etats-Unis, l’indice manufacturier de la Fed de Philadelphie en octobre et les inscriptions hebdomadaires au chômage sont attendus à 14h30.

Les ventes de logements existants en sept. et l’indice des indicateurs avancés en sept. seront identifiés à 16 heures.

Vers midi, l’euro gagne 0,10% à 0,9786 dollar.

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