(AOF) – Les bourses européennes ont du mal à sortir la tête de l’eau mercredi, malgré la hausse hier soir de Wall Street, avec tout particulièrement un S&P 500 près de ses records historiques. Les indices sont en effet pénalisés par le repli des matières premières, ainsi que par des publications trimestrielles pour l’entreprises pas forcément à merveille accueillies. C’est le cas tout particulièrement de Kering à Paris, ou bien encore pour l’ASML et Akzonobel à Amsterdam. Vinci et Nestlé s’en sortent mieux. Ainsi, à la mi-séance, le CAC 40 abandonne 0,23% à 6 654,72 points, et l’Euro Stoxx 50, 0,07% à 4 164,09 points.
Nestlé gagne 3,3% à 116,68 francs suisses après la publication pour l’un chiffre pour l’affaires neuf mois supérieur aux attentes. Les consommateurs ont plébiscité ses marques de café (Nescafé, Nespresso et Starbucks) mais aussi ses produits pour animaux de compagnie (Purina). Dans ce cadre, le groupe a relevé ses objectifs annuels 2021. Il prévoit une croissance organique comprise entre 6% et 7% contre entre 5% et 6% et une marge d’Ebita autour de 17,5%, « reflétant la répercussion différée sur les prix de vente de l’inflation des coûts ».
Kering perd 3,9% à 625 euros, pénalisé par le ralentissement plus marqué que anticipé des ventes de sa marque phare, Gucci, au 3ème trimestre. L’enjeu est pour l’importance. L’enseigne florentine représente plus de la moitié du chiffre pour l’affaires du groupe de François-Henri Pinault. Sous la direction Alessandro Michele, l’enseigne florentine est ces dernières décennies le principal moteur de la croissance record du groupe, les consommateurs des personnes entier, tout particulièrement Chinois, s’arrachant les collections baroques du styliste italien. Mais la mode change et aussi, la pandémie est terminée par là.
Un temps en tête du CAC 40, Vinci progresse maintenant de 0,73% à 91,35 euros par action, au lendemain pour l’un point pour l’activité trimestriel sans surprise. Le groupe de construction a en effet publié un chiffre pour l’affaires de 13,2 milliards pour l’euros au 3ème trimestre 2021, en hausse de 8% sur un an (dont +6% en organique) et de 1% sur deux ans, en ligne avec les attentes des analystes. Sur 9 mois, l’activité ressort à 35,845 milliards pour l’euros, en hausse de 16,5% sur un an, et de 2,8% par rapport à la même période en 2019.
Les chiffres macroéconomiques de la journée
L’inflation définitive en Zone euro a atteint 3,4% au mois de sept., en rythme annuel, soit 0,3 point de plus qu’en août, mais entièrement aux normes aux premières estimations. L’inflation sous-jacente (ou « core »), c’est-à-dire ajustée des éléments les plus volatils (alimentations, énergies…), s’établit quant à elle à 1,9%, elle aussi aux normes aux premières estimations et en hausse de 0,3 point par rapport au mois précédent.
Aux Etats-Unis, les investisseurs prendront connaissance à 16h30 de l’évolution hebdomadaire des stocks de pétrole. Le Bouqin Beige de la Fed sur l’état de santé de l’économie sera publié à 20h.
Vers midi, l’euro cède 0,09% à 1,1624 dollar.
