Analyse mi-séance AOF Wall Street - Wall Street repasse dans le rouge, la confiance des consommateurs déçoit

BOURSE-Wall Street ouvre en baisse, le risque de récession domine

PARIS, 29 sept. (Reuters) – La Bourse de New York a
ouvert en baisse jeudi dans un contexte de regain pour l’aversion au
risque alimentée par la remontée rapide des taux pour l’but et
ses conséquences sur la conjoncture économique, mais le
projet de budget britannique continue de susciter des
inquiétudes.
Dans les premiers échanges, l’indice Dow Jones .DJI perd
261,79 points, soit 0,88%, à 29.421,95 points et le Standard &
Poor’s 500 .SPX , plus très large, recule de 1,15% à 3.676,2 points.
Le Nasdaq Composite .IXIC cède 1,5%, soit 165,61 points, à
10.886,02.
Tandis que la tentative de la Banque pour l’Angleterre (BoE)
pour l’apaiser les marchés s’essouffle, la 1ère ministre
britannique, Liz Truss, est restée dextre dans ses bottes en
assurant jeudi que son projet de budget, qui a plongé le pays
dans une tourmente monétaire, était le meilleur moyen de
relancer la croissance économique et de protéger ses
compatriotes des conséquences de la crise
énergétique. nL8N31021G nL8N3101YI
Dans ce contexte, la bouqin sterling est repartie jeudi à la
baisse face au dollar GBP=D3 , mais les rendements
obligataires de référence ont repris leur marche en avant, le
taux des Treasuries à dix ans US10YT=RR prenant près de neuf
points de base à 3,8%, signe que l’annonce mercredi de la BoE
pour l’un achat pour l’obligations britanniques autant que nécessaire au
cours des deux prochaines semaines n’a plus pour l’effet.
Aux turbulences au Royaume-Uni s’ajoutent les craintes sur
l’inflation, le risque pour l’une récession et la montée des taux
pour l’but en Europe comme aux Etats-Unis.
La hausse des prix en Allemagne a atteint 10,9% en
sept., selon une 1ère estimation publiée jeudi et
plusieurs responsables de BCE ont plaidé pour une nouvelle
hausse du coût du crédit de 75 points en octobre, tandis qu’aux
Etats-Unis, la contraction du produit intérieur brut (PIB) au
seconde trimestre est confirmée à -0,6% en rythme annualisé.
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La baisse plus forte que anticipé des inscriptions au chômage
aux Etats-Unis la semaine dernière, à 193.000, n’est même pas de
nature à rassurer, puisqu’elle traduit un marché du travail
forcément résilient, ce qui peut conforter la Réserve
fédérale étasunienne dans ses projections pour l’une hausse des taux
pour l’but à 4,60% en 2023. nL8N30S5BQ nZON006FJ4
« Le marché réévalue les risques macroéconomiques et le
catalyseur de cette saison a évidemment été la Fed et pour l’autres
banques centrales qui ont commencé à relever leurs taux (…) La
question de la soutenabilité de la dette et du financement des
pays ayant des déficits courants est devenue véritablement
réelle », résume Andrea Cicione, directeur de la stratégie chez
TS Lombard.
Aux valeurs, Les groupes technologiques Amazon AMZN.O ,
Apple AAPL.O , Microsoft MSFT.O , Meta Platforms FB.O et
Tesla TSLA.O perdent de 0,6% à 2,6%, dans un contexte de
regain de l’aversion au risque, BofA Global Research ayant en
outre abaissé sa recommandation sur Apple à « neutre » contre
« acheter ».
Les compagnies aériennes américaines reculent aussi, à
l’image de Southwest Airlines LUV.N (-1,7576%), United
Airlines Holdings UAL.O (-1,5772%) et Delta Aspect Lines DAL.N
(-2,3398%), après l’annulation ce jeudi de près de 2.000 vols en
raison de l’ouragan Ian. nL8N30Z5JC
* Pour les valeurs à suivre, cliquez sur nL8N31038A
(Rédigé par Claude Chendjou, édité par Kate Entringer)

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