CAC 40 : peu de changement attendu à l'ouverture

CAC 40 : la prudence pèse avant de nouveaux indicateurs

Le Palais Brongniart, ancien siège de la Bourse de Paris. (crédit photo :  / L. Grassin )Le Palais Brongniart, ancien siège de la Bourse de Paris. (crédit photo : / L. Grassin )

(CercleFinance.com) – La Bourse de Paris est demandée en baisse mercredi à l’ouverture avant la publication de deux statistiques majeures en zone euro et aux Etats-Unis, qui pourraient permettre pour l’en savoir plus sur la réalité pour l’une éventuelle récession.

Vers 8h15, le contrat à terme sur l’indice CAC 40 – échéance juillet – recule de 47 points à 6029,5 points, annonçant un début de séance en territoire négatif.

Les investisseurs attendent plusieurs indicateurs-clé aujourd’hui, à démarrer par la 1ère estimation de l’inflation en Allemagne pour le mois de juin, qui paraîtra à 14h00.

Malgré une baisse des taxes sur l’essence, les prix à la pompe ont peu évolué en juin Outre-Rhin, ce qui conduit les économistes à n’anticiper aucun repli imminent de l’inflation, qui avoinait les 8% en mai.

Autre rendez-vous important, la publication, à 14h30, de la 3ème estimation du produit intérieur brut (PIB) pour les Etats-Unis au premier trimestre.

Cette statistique s’accompagnera de l’indice PCE des prix de détail hors alimentation et énergie, qui en dira davantage sur l’évolution de l’inflation.

Tandis que les inquiétudes sur la croissance économique des Etats-Unis restent fortes, ces indicateurs pourraient fournir de nouveaux éléments concernant la future trajectoire de la Fed en terme de politique monétaire pour les mois à venir.

Les investisseurs devraient par ailleurs se montrer prudents avant une intervention de Jerome Powell, le président de la Réserve fédérale us, à l’occasion du forum organisé par la BCE à Sintra (Portugal).

Du arôme de Wall Street, les ‘futures’ sur indices signalent pour l’instant une ouverture des marchés américains en hausse de 0,1% à 0,3%.

Les places boursières américaines et européennes avaient retrouvé le chemin de la hausse la semaine dernière à la faveur pour l’une amorce de détente au niveau des rendements obligataires, mais cette accalmie a fait long feu.

L’embellie des taux longs ne paraît plus qu’un lointain souvenir, tandis que la BCE a qualifié hier vouloir aller ‘aussi loin que nécessaire pour lutter contre l’inflation’.

Conséquence, le rendement des OAT française se tend de nouveau autour de 2,17%, mais les Bunds ressortent maintenant à 1,62%.

Aux Etats-Unis, les T-Bonds à 10 ans confirment leur retour dans la zone des 3,2% après avoir reflué en direction des 3,1% en fin de semaine dernière.

Dans une note publiée dans la matinée, les stratèges évoquent ‘une accumulation de mauvaises nouvelles qui refroidit l’appétit pour le risque’.

Plombée par un indice de confiant des ménages jugé peu rassurant, la Bourse de New York a sensiblement reculé mardi, le Dow Jones ayant lâché près de 1,6% et le Nasdaq Composite ayant dévissé de près de 3%.

A Paris, l’indice CAC 40 parvient pour le moment à se maintenir au-dessus de sa résistance majeure des 6085 points et les analystes techniques de Kiplink assurent que la proximité des 6050 points laisse l’indice en position avantageuse pour aller tester la zone supérieure des 6145 à 6180 points.

Mais le récent biais haussier du marché parisien sera sans nul doute mis à l’épreuve lors de ces toutes dernières séances du seconde trimestre.

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