POINT MARCHÉS-Petite hausse en vue à Wall Street, l'Europe hésite

CAC 40: les investisseurs face au défi de l'inflation

(CercleFinance.com) – La Bourse de Paris devrait ouvrir sur une note prudente jeudi dans l’attente pour l’une nouvelle salve pour l’indicateurs économiques susceptibles pour l’influencer les prochaines décisions de politique monétaire, à débuter par les derniers chiffres de l’inflation des deux côtés de l’Atlantique.

Vers 8h15, le contrat ‘future’ sur l’indice CAC 40 – livraison octobre – recule de 10 points à 5756 points, laissant augurer une pause après le petit rebond amorcé la veille.

Après avoir cédé jusqu’à 1,6% hier matin, le marché parisien était parvenu à effacer ses pertes mercredi et à repasser dans le vert en toute fin de séance.

Bien que peu élevé (+0,2% à 5765 points), ce redressement inespéré a le mérite pour l’interrompre temporairement le souffle baissier qui était à l’oeuvre à partir de près de deux semaines, et qui s’est soldé par une perte de près de 10%.

Les investisseurs attendent avec fébrilité les dernières données sur l’inflation, qui pourraient favoriser une accalmie sur les places boursières ou au contraire provoquer un nouvel accès de volatilité.

L’indice préliminaire des prix en Allemagne pour le mois de sept., attendu à 14h00, peut bien susciter de nouvelles turbulences s’il devait ressortir au-dessus des attentes.

Les analystes redoutent une nouvelle envolée des prix à la consommation vers 10% sur le mois en cours après la fin du rabais sur les prix à la pompe et les tarifs de train.

Les investisseurs décortiqueront un peu ultérieurement les chiffres de la 3ème estimation du PIB américain de seconde trimestre, qui s’accompagneront de l’indice PCE ‘core’ hors alimentation et énergie, la mesure privilégiée de l’inflation de la Fed.

Là encore, un chiffre au-dessus du consensus ajouterait une incertitude supplémentaire tandis qu’un chiffre inférieur meilleur que anticipé peut faire retomber les rendements et profiter aux actions.

Les marchés pour l’actions sont devenus hautement sensibles au graphisme de l’inflation à partir de la récente flambée des prix, qui a conduit les grandes banques centrales à refermer brusquement le robinet monétaire.

Cette mobile a entraîné une vive remontée des rendements des obligations souveraines aux Etats-Unis et en Europe, où les taux longs évoluent maintenant à des plus hauts à partir de la crise monétaire.

Faute pour l’éléments de réponse clairs à la question qui obnubile maintenant les investisseurs, rien ne annoncé que la situation va s’améliorer à brève échéance.

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