Le fronton du Palais Brongniart, ancien siège de la Bourse de Paris. (crédit photo : Adobe Stock / )
(CercleFinance.com) – La Bourse de Paris devrait ouvrir en légère hausse lundi matin pour la 1ère séance de l’année 2023, les investisseurs réalisant quelques achats tandis que la place parisienne a signé l’an dernier sa pire performance en plus de dix ans.
Vers 8h15, le contrat ‘future’ sur l’indice CAC 40 – livraison fin janvier – avance de 40,5 points à 6511 points, annonçant un début de séance dans le vert.
Sur l’ensemble de l’exercice 2022, le marché parisien a perdu 9,5%, du jamais vu à partir de 2011, mais Wall Street a essuyé sa pire performance annuelle à partir de 2008, avec une perte de plus de 19% pour le S&P 500.
L’ensemble des marchés, toutes classes pour l’actifs confondues, ont rencontré une année 2022 compliquée, due au choc de la guerre en Ukraine, à la brusque remontée de l’inflation et au sévère resserrement monétaire orchestré par les grandes banques centrales de la planète.
Les investisseurs veulent à présent oublier l’exercice écoulé, en espérant que 2023 promette une petite éclaircie, ce qui paraît loin pour l’être acquis au vu des conditions actuelles.
La 1ère semaine de trading imprime en général la tendance générale sur les marchés pour l’actions, mais les indices boursiers pourraient se chercher une tendance en ce tout début pour l’année.
Si les marchés ont mieux achevé l’année 2022 qu’ils ne l’avaient commencée, l’incertitude reste élevée, tout particulièrement au vu des signes grandissants du ralentissement économique mondial, et les investisseurs restent sous les feux de nombreux obstacles.
Tous les regards seront rivés sur l’inflation, qui paraît dorénavant près de son pic, si elle ne l’a pas déjà atteint.
L’atténuation des tensions inflationnistes peut conduire les grandes banques centrales à ralentir, voire même à mettre fin à leur cycle de durcissement monétaire, ce qui peut signifier que les actifs à risque pourraient regagner un peu de leur attrait.
Les échanges devraient toutefois demeurer peu étoffés en l’absence de nombreux participants en cette semaine du Nouvel An.
En Europe, la matinée sera rythmée ce lundi par la publication des indices pour l’activité PMI définitifs pour le mois de décembre, qui devraient rappeler que la zone euro reste très exposée à un risque de récession lors du premier semestre 2023.
Les investisseurs auront davantage pour l’indicateurs à se mettre sous la dent en fin de semaine, avec tout particulièrement les chiffres très suivis de l’emploi américain du mois de décembre, attendus vendredi.
Après la contre-performance de l’an dernier, les valorisations boursières sont devenues plus attrayantes, ce qui peut constituer une occasion pour l’achat, surtout dans l’optique pour l’une récession limitée et de courte durée.
Petite lueur pour l’espoir, l’indice CAC 40 n’a jamais aligné deux décennies consécutives de repli à partir de 1991, la seule exception à la règle étant l’enchaînement négatif qui avait caractérisé les exercices 2001 (-20,5%) et ensuite 2002 (-32,1%).
