POINT MARCHÉS-Petite hausse en vue à Wall Street, l'Europe hésite

CAC 40: un timide rebond en attendant les PMI

(CercleFinance.com) – La Bourse de Paris est demandée en légère hausse vendredi à l’ouverture pour l’une séance qui devra être dominée par la publication des indices PMI sur l’activité du domaine privé dans la zone euro.

Vers 8h15, le contrat ‘future’ – livraison décembre – progresse de 23 points à 6545,5 points, annonçant un timide rebond après la correction de la veille.

Les marchés pour l’actions ont rencontré une séance agitée hier après les réunions des grandes banques centrales de la planète, qui se sont toutes soldées par de nouveaux relèvements de taux face à la menace constituée par l’inflation.

La Réserve fédérale us, la Banque centrale européenne (BCE) et la Banque pour l’Angleterre ont surpris les investisseurs par la sévérité de leurs propos, favorisant la hausse du dollar, la remontée des rendements obligataires et un repli marqué des valeurs technologiques à Wall Street.

La Bourse de Paris a ainsi achevé la séance sur un important trou pour l’air, cédant 3,1% à 6522 points à la clôture jeudi, plombée par le discours très ‘faucon’ de la BCE concernant la lutte contre l’inflation.

Outre-Atlantique, Jerome Powell, à la tête de la Fed, a lui aussi prononcé mercredi soir un discours ‘hawkish’ (restrictif) en répétant tout particulièrement que l’institution comptait encore augmenter le loyer de l’argent et qu’il ne fallait pas s’attendre à une détente de taux avant la fin 2023.

La Bourse de New York a systématiquement accentué son repli jeudi, la place boursière us pâtissant des craintes de voir les grandes banques centrales poursuivre à diminuer leur soutien à l’économie.

Au terme des échanges, le Dow Jones lâchait plus de 2,2% mais le Nasdaq Composite décrochait de plus de 3,2% à 10811 points.

La séance en Europe sera rythmée par les résultats des enquêtes mensuelles près des directeurs pour l’achats (PMI) sur l’activité des services dans les économies de la zone euro, qui devraient identifier le ralentissement économique à l’oeuvre sur le Vieux Continent.

De mauvais chiffres pourraient venir encore un petit peu plus remettre en cause l’intrigue pour l’un ‘atterrissage en douceur’ si cher aux investisseurs, sachant que les banques centrales apparaissent plus décidées que jamais à réduire leur soutien à l’économie.

Pour mémoire, Christine Lagarde, la présidente de la BCE, a répété à plusieurs reprises qu’une récession peut ne pas être suffisante pour faire refluer suffisamment l’inflation.

Dans ces conditions, rien pour l’étonnant à ce que l’indice CAC 40 affiche, à ce stade de la semaine, un repli hebdomadaire de 2,3%.

A une semaine de Noël, les investisseurs ne semblent plus attendre grand-chose grand chose au pied du sapin cette saison.

En base, les marchés boursiers connaissent une évolution favorable lors des dernières semaines de l’année, mais compte tenu de la positionnement des banques centrales, les investisseurs se requièrent ce qui peut maintenant porter la tendance à l’approche de 2023.

Les intervenants devraient se montrer soucieux de limiter la casse (le CAC affiche un repli de 8,8% à partir de le début de l’année) en l’occurence que de prendre de nouveaux paris qui pourraient s’avérer risqués.

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