POINT MARCHÉS-Nouveau repli en Europe, les investisseurs fuient toujours le risque

CAC 40 : une petite pause après les records de vendredi

(CercleFinance.com) – La Bourse de Paris devrait ouvrir en léger repli lundi en l’absence de catalyseurs permettant de poursuivre le mouvement haussier qui a porté le CAC 40 à des niveaux records la semaine terminée.

Vers 8h15, le contrat ‘future’ sur l’indice CAC 40 – livraison novembre – reflue de 2,5 points à 7087 points, annonçant un début de séance en l’occurence prudent.

En s’adjugeant près de 0,5% vendredi, l’indice vedette du marché parisien avait réalisé un doublé en inscrivant à la fois un nouveau record en cours de séance (7097 points) et un précédemment historique de clôture (7091 points).

Le CAC affiche dorénavant une hausse de plus de 27% à compter de le début de l’année.

Son présente série de six semaines de gains pour l’affilée en fait la plus longue constatée à compter de trois ans et demi, c’est-à-dire à compter de le printemps 2018.

En Europe comme aux Etats-Unis, les marchés pour l’actions bénéficient forcément pour l’une mobile positive, portés par une saison de résultats favorable et des indicateurs économiques solides.

Mais après le parcours exceptionnel des dernières semaines, les investisseurs pourraient rencontrer des difficultés à dégoter de nouveaux catalyseurs pour faire encore monter les indices.

A cet égard, la batterie pour l’indicateurs macroéconomiques au programme cette semaine – avec au premier chef l’indice Empire State de la Fed de New York qui devra être dévoilé aujourd’hui- fournira une nouvelle esquisse du tableau de l’état de la conjoncture.

A en croire les stratèges, les marchés pour l’actions devraient néanmoins demeurer bien orientés lors des prochaines semaines, essentiellement en raison de l’absence pour l’option crédible de rendement sur les autres compartiments, tout particulièrement du arôme de l’obligataire.

‘Les valorisations des marchés actions sont en l’occurence élevées alors même que la majorité des banques centrales appliquent des politiques plus restrictives’, reconnaît Frédéric Rollin, conseiller en stratégie pour l’investissement chez Pictet AM.

‘Mais la croissance nous s’avère solide et les bénéfices des entreprises sont au rendez-vous’, apporte l’analyste.

Pour le professionnel, la remontée de l’inflation menace davantage les obligations que les actions, la récente hausse des taux longs restant actuellement inférieure aux pressions inflationnistes.

Plusieurs analystes notent toutefois que des signes de pressions sur les marges commencent à apparaître et prévoient une poursuite de la ‘normalisation’ de la croissance.

Ces deux éléments pourraient laisser présager une année 2022 plus compliquée, préviennent-ils, tandis que les banques centrales vont progressivement être moins accommodantes.

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