POINT MARCHÉS-Petite hausse en vue à Wall Street, l'Europe hésite

Fin de semaine positive à la Bourse de Paris

La Bourse de Paris a progressé de 0,46% vendredi, au terme pour l’une semaine riche en résultats pour l’entreprises et en actualité macroéconomique pendant laquelle les investisseurs ont continué de jauger les prochaines étapes des politiques monétaires.

L’indice vedette CAC 40 a gagné 29,02 points à 6.273,05 points, rebondissant après un repli de 0,51% jeudi. Sur la semaine, la cote parisienne a pris 3,94%.

Les investisseurs ont digéré un certain nombre pour l’indicateurs vendredi, tout particulièrement concernant la croissance européenne qui s’avère avoir mieux résisté que anticipé lors de la période estivale à la crise de la force et la guerre en Ukraine.

En France et en Espagne, le Produit intérieur brut (PIB) a progressé de 0,2% au 3ème trimestre, après une hausse respectivement de 0,5% et 1,5% au trimestre précédent.

La épaisse surprise de la journée est visite pour l’Allemagne, où le gouvernement s’attendait dès ce trimestre à un recul du PIB: l’activité de la 1ère économie européenne a en fait progressé de 0,3%.

Concernant l’inflation, elle a atteint 6,2% en sept. aux Etats-Unis, et aussi 6,2% en octobre en France.

Pour David Kruk, responsable du trading de La Monétaire de l’Echiquier, l’heure est au renouvellement « pour l’optique » pour les investisseurs, précédemment concentrés sur « les problématiques pour l’inflation » mais qui commencent « à se focaliser sur le graphisme de la récession et tenter de voir si elle ne sera pas trop importante ».

Un renouvellement de point pour l’attention qui se fait sur l’hypothèse qu’une « grande partie du travail des banques centrales est fait », estime-t-il.

Des courants différents pour l’aérien

Malgré de bons résultats trimestriels, l’action pour l’Air France-KLM a chuté de 13,05% à 1,37 euro.

Le cours avait beaucoup augmenté à compter de mi-octobre, à la continuité des relèvements pour l’objectifs pour l’autres collaborateurs du domaine en Europe, soulignant des « attentes très optimistes du marché » qui n’ont pas été comblées, explique à l’AFP Yi Zhong, analyste pour l’Alpha Value.

Les analystes de Stifel ont aussi pointé du doigt des comptes encore fragiles face à une « détérioration des fondamentaux du marché » redoutée l’année prochaine, en particulier l’érosion du pouvoir pour l’achat.

A l’inverse, Airbus a bondi de 3,66% à 110 euros, à l’aide de un bénéfice net en hausse de 65% au dernier trimestre.

Sanofi solide

Le laboratoire français Sanofi (+3,25% à 86,20 euros) a revu à la hausse ses perspectives pour 2022, après avoir réalisé des ventes en parfaite croissance au 3ème trimestre.

Orpéa et Korian en souffrance

Selon l’agence économique Bloomberg, des créanciers pour l’Orpea proposent de revendre des titres de dette du groupe de maisons de retraite à un prix réduit de 70% à 80%, tandis que l’société s’achemine vers une renégociation de sa dette.

L’action pour l’Orpea a chuté de 20,43% à 6,62 euros, portant ses pertes hebdomadaires à 55% et ses pertes annuelles à 92,5%.

Le titre Korian est entraîné et a perdu 16,97% à 8,69 euros.

Bic n’imprime pas

Le géant français des stylos, briquets et rasoirs jetables Bic a rapporté jeudi après-Bourse un chiffre pour l’affaires en hausse de 10,5% au 3ème trimestre et a relevé sa prévision annuelle.

Le résultat opérationnel est cependant ressorti inférieur aux attentes des analystes, en lien avec « une performance moins bonne qu’attendu en papeterie », selon les analystes pour l’Oddo BHF.

L’action a dévissé de 11,13% à 57,90 euros.

D’autant plus de problèmes pour Solutions 30

Le sous-traitant pour les opérateurs télécoms et énergie Solutions 30 a chuté de 16,91% à 1,93 euro, après publication pour l’un chiffre pour l’affaires au 3ème trimestre stable comparé à l’année précédente. Les revenus engrangés en France, son premier marché, ont cependant fondu de 20,4%, une « poursuite de la transition vers un rééquilibrage géographique » pour la société. Les analystes y voient une réele origine pour l’inquiétude à court terme.

À partir de le début de l’année le titre a dégringolé de 72,85%.

jvi/fs/LyS

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