Hausse timide en Europe en attendant la BCE et Powell

Hausse timide en Europe en attendant la BCE et Powell

LES BOURSES EUROPÉENNES PROGRESSENT TIMIDEMENT EN DÉBUT DE SÉANCELES BOURSES EUROPÉENNES PROGRESSENT TIMIDEMENT EN DÉBUT DE SÉANCE

PARIS (Reuters) – Les majeures Bourses européennes progressent timidement en début de séance jeudi dans l’attente du discours du président de la Réserve fédérale étasunienne (Fed) Jerome Powell et aussi des décisions de politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE).

À Paris, le CAC 40 avance de 0,11% à 6.112,61 points vers 07h50 GMT. À Londres, le FTSE 100 prend 0,3% et à Francfort, le Dax s’octroie de 0,03%.

L’indice EuroStoxx 50 gagne 0,09%, le FTSEurofirst 300 0,11% et le Stoxx 600 0,17%.

Les Bourses européennes s’inscrivent dans le sillage de Wall Street, qui a rebondi mercredi à la faveur pour l’un reflux des rendements obligataires et pour l’une remontée des valeurs de croissance.

Les craintes pour l’une forte hausse des taux pour l’objectif aux Etats-Unis n’ont cependant pas disparu du fait que le baromètre Fedwatch de CME Group table forcément sur un relèvement du coût du crédit de 75 points de base.

Pour Gary Ng, économiste chez Natixis, les investisseurs se focalisent surtout sur la trajectoire à long terme du coût du crédit.

« Que ce soit 50 ou 75 points de base c’est important, mais le plus important est réellement de savoir si l’inflation a atteint un pic et quelle sera la trajectoire de la hausse des taux de la Fed dans le futur » a-t-il déclaré.

Une intervention de Jerome Powell est prévue à 13h10 GMT lors pour l’une conférence du Cato Institute tandis que le « Bouqin beige » de la Fed a montré mercredi soir que les pressions sur les prix devraient persister au minimum jusqu’à la fin de l’année.

Avant cela, le conseil des gouverneurs de la BCE aura rendu sa décision sur les taux à 12h15 GMT, suivie une demi-heure dans les semaines à venir pour l’une conférence de presse de sa présidente, Christine Lagarde.

L’incertitude reste sur l’ampleur de la hausse du coût du crédit en zone euro, des informations de presse faisant état pour l’une augmentation limitée à 50 points de base, quand bien même les marchés monétaires parient forcément sur un relèvement de 75 points face à une inflation record.

Arôme statistiques économiques, le déficit commercial de la France a continué de se creuser pour s’établir fin juillet à 14,54 milliards pour l’euros, mais l’emploi salarié a progressé de 0,4% au seconde trimestre, selon les données publiées jeudi.

Sur le plan sectoriel en Europe, les banques (+0,93%) et l’assureur (+1%) figurent parmi les plus fortes progressions du Stoxx 600 à l’approche des décisions de la BCE.

Le compartiment des ressources de base, qui a perdu plus de 2% la veille en réaction au ralentissement des exportations chinoises, rebondit de 1,02%.

Dans les valeurs individuelles, à Paris Atos chute de 17,01% après l’abaissement de la recommandation de Goldman Sachs à « vendre », selon des traders.

A Londres, Cineworld perd 2% après s’être placé sous la protection de la loi sur les faillites aux Etats-unis.

(Rédigé par Claude Chendjou, édité par Tangi Salaün)

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