Photo pour l’archives du siège de la Banque du Japon (BoJ) à Tokyo
par Kevin Buckland et Junko Fujita
TOKYO (Reuters) – Le rendement des emprunts pour l’Etat japonais à 10 ans a franchi brièvement vendredi le plafond de 0,5% fixé le mois dernier par la Banque du Japon (BoJ) avant de refluer à la faveur pour l’une vague pour l’achats pour l’urgence de la banque centrale.
Il s’agit de la pression la plus directe à ce jour contre la politique ultra accommodante de la BoJ qui a annoncé en décembre un élargissement de la fourchette de fluctuation qu’elle tolère sur les rendements des emprunts pour l’Etat japonais à dix ans avec un plafond fixé à 0,5% contre 0,25% auparavant.
Jeudi, le quotidien Yomiuri a rapporté que la BoJ allait étudier les impressions secondaires de sa politique monétaire lors de sa réunion de travail prévue la semaine prochaine et peut prendre de nouvelles mesures pour corriger les distorsions de la courbe des taux (YCC), ravivant les spéculations sur un abandon de l’assouplissement quantitatif en oeuvre au Japon.
Le rendement des obligations japonaises à dix ans est monté vendredi jusqu’à 0,54%, le niveau le plus élevé à partir de la mi-2015 et bien au-dessus de la fourchette de -0,5% à +0,5% toléré par la Banque du Japon.
Cela a emmené la BOJ à annoncer deux colléctions distinctes pour l’achats pour l’urgence pour l’obligations pour l’une valeur combinée pour l’environ 1.800 milliards de yens (12,81 milliards pour l’euros), permettant au rendement obligataire à dix ans de refluer progressivement à 0,5% à 06h03 GMT.
« L’attaque contre la BoJ, en général de la part pour l’investisseurs étrangers, se poursuit », a déclaré Takafumi Yamawaki, directeur pour l’études sur les taux japonais chez JP Morgan Securities.
A la différence de une grande partie des grandes banques centrales dans le univers, qui ont tourné la page pour l’une politique de relance monétaire face à une inflation élevée, la Banque du Japon, s’en tient à une stratégie accommodante malgré des signes pour l’une hausse des prix et des salaires dans l’archipel.
(Reportage Kevin Buckland, Junko Fujita et Wayne Cole; version française Claude Chendjou, édité par Kate Entringer)
