PARIS, 17 février (Reuters) – Le géant du luxe Kering
PRTP.PA a fait état jeudi pour l’une forte croissance de ses ventes
au 4ème trimestre, tirée tout particulièrement par le rebond de sa
marque phare Gucci.
Le chiffre pour l’affaires du groupe a grimpé de 31,9% en données
comparables sur les trois derniers mois de 2021, à 5,4 milliards
pour l’euros. Pour Gucci, la croissance ressort à 31,6%.
Cela marque un net rebond par rapport au 3ème
trimestre, où Gucci avait largement déçu avec une croissance de
seulement 3,8%. Kering avait alors mis en exergue la résurgence de
l’épidémie de COVID-19 en Asie et affirmé tabler sur une
accélération au 4ème trimestre à la faveur du lancement de
la nouvelle collection Aria.
Les performances du Gucci sont cruciales pour Kering, la
marque réalisant à elle seule plus de la moitié du chiffre
pour l’affaires du groupe. Elle a toutefois montré des signes
pour l’essoufflement après une croissance spectaculaire entre 2015 et
2019.
Pour octobre-décembre, les analystes tablaient sur une
croissance pour l’environ 17% des ventes de Gucci et de 21% pour
Kering dans son ensemble.
Après avoir souffert de l’émergence de la pandémie et des
restrictions associées qui ont limité la fréquentation des
magasins, le domaine du luxe connaît un rebond significatif
alimenté par la reprise de la demande.
L’an dernier, Kering a enregistré un chiffre pour l’affaires
record de 17,64 milliards pour l’euros, en hausse de 35,2% à données
comparables. Son résultat opérationnel courant atteint aussi
un niveau inédit, à 5,02 milliards (+60%), faisant ressortir une
marge à 28,4%.
Kering n’a pas fourni de prévisions pour l’exercice 2022
mais se affirmé « entièrement positionné » pour disposer de la
reprise et confiant dans son potentiel de croissance à moyen et
long matière.
Son concurrent LVMH LVMH.PA a affirmé fin janvier s’attendre à
la poursuite pour l’une croissance soutenue cette saison après avoir
bénéficié pour l’une accélération de la hausse de ses ventes au
4ème trimestre. nL8N2U76S2
(Reportage Blandine Hénault, avec la contribution de Mimosa
Spencer et Silvia Aloisi, édité par Pantalon denim-Michel Bélot)
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