La Bourse de Paris perd 0,51%, plombée par le luxe

La Bourse de Paris accélère et renoue avec les 7.000 points

La Bourse de Paris accélérait sa reprise mardi matin, prenant près de 2% pour atteindre de nouveau le seuil symbolique des 7.000 points, soulagée par les premières indications sur le niveau de dangerosité, plus faible que craint, du variant Omicron.

Vers 10H35, l’indice vedette CAC 40 prenait 135,89 points à 6.999,51 points (+1,95%), au lendemain pour l’une hausse de 1,34%. Quelques minutes plus tôt, il avait atteint les 7.007 points.

« En ce début de semaine, les données encourageantes en provenance pour l’Afrique du Sud sur la gravité des cas rassurent les intervenants de marché qui viennent s’exposer de nouveau » vers des actifs plus risqués comme les actions, expliquent les analystes de Saxo Banque.

Après avoir évolué à des niveaux historiques, dépassant son record de plus de 20 ans pour atteindre les 7.183 points en novembre, la cote parisienne a rencontré un trou pour l’air le 26 novembre, perdant près de 5%, après la découverte du variant Omicron.

À compter de, les indices font les montagnes russes, alternant fortes hausses et baisses pour l’une séance à l’autre.

La meilleure séance de l’année, +2,39% mercredi 1er décembre, a ainsi été entourée de rechutes sous les 6.750 points, montrant un marché fragile et volatil.

Mais les déclarations rassurantes sur la dangerosité du virus, tout particulièrement celle dimanche du Dr Anthony Fauci, conseiller de la Maison Blanche sur la crise sanitaire, qui a fait état de premiers éléments « un peu encourageants », ont permis aux investisseurs de repasser la marche avant.

Les valeurs cycliques, qui dépendent de l’activité économique, profitaient évidemment de ce mouvement, à l’image pour l’Arcelor Mittal (+3,91% à 26,02 euros), ou de Stellantis (+1,94% à 16,58 euros).

Mais ce sont les valeurs du luxe et de l’innovation qui étaient le plus en avant de la cote parisienne.

Hermès, LVMH et Kering prenaient tous plus de 3,5%, après de solides données économiques en Chine, tout particulièrement une forte hausse des importations dans un de leurs principaux marchés. Les entreprises françaises du domaine du numérique ont par ailleurs relevé leurs perspectives de croissance lors du bilan annuel de leur l’organisation professionnelle: STmicroeletronics prenait 3,58% à 43,52 euros et Dassault Systèmes 3,02% à 53,19 euros.

fs/mdz/spi

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