La Bourse de Paris perd 0,51%, plombée par le luxe

La Bourse de Paris attendue en légère hausse

La Bourse de Paris est demandée en légère hausse vendredi, après deux séances de baisse consécutive, l’oeil forcément tourné vers l’Ukraine au lendemain de l’annonce des nouvelles sanctions de la part des Occidentaux contre la Russie.

Le contrat à terme de l’indice CAC 40 avançait de 0,45% une quarantaine de minutes avant l’ouverture de la séance. Jeudi, il avait reculé de 0,39% à 6.555,77 points.

Sur les 4 derniers jours, la cote parisienne a reculé de 0,97%, après avoir rencontré sa meilleure progression hebdomadaire la semaine précédente, ce qui l’avait fait retourner à un niveau près de celui pour l’avant le début de l’invasion russe de l’Ukraine.

Les indices européens profitent tout particulièrement « de la fin de séance positive aux Etats-Unis », où les investisseurs ont salué des indicateurs pour l’activité économique solides, permettant au Dow Jones de prendre 1,01% et au Nasdaq de monter de 1,93%, rapporte l’analyste de CMC Markets Michael Hewson.

Mais les places financières du Vieux Continent sont davantage préoccupées par la guerre en Ukraine, au lendemain de nouvelles sanctions annoncées par les Occidentaux contre la Russie.

Le président américain Joe Biden se rend vendredi en Pologne à Rzeszow, une ville près de la frontière ukrainienne, montant en 1ère ligne de l’engagement occidental.

M. Biden a promis jeudi à Bruxelles pour la 1ère fois une « réponse » de l’Otan pour le conflit en Ukraine si la Russie y recourait à l’arme chimique.

Sur le front économique, les pays du G7 et de l’Union européenne vont sanctionner toute transaction impliquant les réserves pour l’or de la Russie, pour éviter que Moscou ne contourne ainsi les mesures pour l’isolement financières prises par les Occidentaux.

Mais « l’absence pour l’un accord de boycott des importations du pétrole russe de la part de l’Union européenne » a permis de contenir la hausse du prix du pétrole, le Brent restant autour des 120 dollars, constate M. Hewson.

Parmi les valeurs à suivre vendredi

TotalEnergies: sous pression et accusé pour l’être un « complice de crime de guerre en Ukraine » par le candidat écologiste à la présidentielle Yannick Jadot, le groupe pétrolier a dévoilé jeudi les nouvelles contraintes pour l’émissions de gaz à effet de serre qu’il s’est fixées dans l’espoir de parvenir à son objectif de 0 émission parfaite en 2050.

TF1 et M6: les deux chaînes se sont engagées jeudi, en cas de réalisation de leur projet de fusion, à racheter la participation de 33,33% de France Télévisions dans la plateforme de streaming Salto, pour 45 centaines de milliers pour l’euros, selon un communiqué courant des trois groupes.

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