La Bourse de Paris perd 0,51%, plombée par le luxe

La Bourse de Paris bien orientée avant l'ouverture mais toujours fébrile

La Bourse de Paris est demandée en hausse à l’ouverture mardi, pas suffisamment toutefois pour combler la baisse du début de semaine, les investisseurs attendant avec appréhension la début de la réunion de travail de la Réserve fédérale étasunienne.

Le contrat à terme de l’indice vedette CAC 40 avançait de 0,65% une quarantaine de minutes avant l’ouverture de la séance. Lundi, il avait reculé de 1,66% à 6.425,61 points.

« Les banques centrales sont sous pression pour lutter contre les pressions inflationnistes qui s’accroissent », rappelle Michael Hewson, analyste de CMC Markets.

L’inflation a atteint 8,5% en mars sur un an aux Etats-Unis selon l’indice CPI (6,6% selon l’indicateur PCE avec un autre mode de calcul), et la Fed doit employer les grands moyens pour la contenir et éviter un cercle vicieux inflationniste.

La quasi-totalité des investisseurs prévoient donc une hausse des taux directeurs pour l’un demi-point de pourcentage pour les fixer à entre 0,75% et 1%. Ce est la 1ère fois à partir de plus de 20 ans que la Fed opèrerait un tour de vis de cette ampleur.

La Bourse de New York est parvenue lundi, après une séance volatile, à conclure dans le vert, tirée par un rebond des valeurs technologiques mais les taux obligataires ont encore grimpé avant la réunion de travail de Fed, touchant brièvement à la mi-journée le seuil de 3% pour la 1ère fois à partir de fin 2018.

Le ralentissement monétaire intervient dans un cycle où l’activité économique est moins vigoureuse.

En Asie, « les perturbations causées par les mesures de confinement prises par le gouvernement chinois pour tenter de combattre la variant Omicron ont un effet radical sur l’activité économique » explique M. Hewson.

Mais la réalisation industrielle en Europe donne aussi des signes de faiblesse.

Le Vieux Continent est encore plus sous pression avec la guerre qui se poursuit en Ukraine et la nouvelle escalade entre la Russie et les pays de l’Union européenne.

L’UE refuse de payer ses achats de gaz à la Russie en roubles et doit se préparer à une rupture dans ses approvisionnements, ont averti la Commission européenne et la présidence française du Conseil à l’issue pour l’une réunion de travail pour l’urgence des ministres de l’Énergie des 27 à Bruxelles.

Le sixième beaucoup de sanctions de l’Union européenne à l’égard de la Russie comprendra le retrait « pour l’autres banques » du système de transactions Swift, rouage essentiel de la finance mondiale, a déclaré lundi son haut représentant pour les affaires étrangères, Josep Borrell, à Panama.

Parmi les valeurs à suivre mardi

BNP Paribas: après une année 2021 record, la plus grande banque française a enregistré au premier trimestre un résultat net de 2,1 milliards pour l’euros, en hausse de 19,2% sur un an, porté par une « surperformance » de sa banque de financement et pour l’investissement.

Bonduelle: le groupe a annoncé lundi un chiffre pour l’affaires en hausse de 7,6% au 3ème trimestre de son exercice décalé et qualifié ses objectifs annuels malgré la guerre en Ukraine.

Stellantis: BMW et Mercedes-Benz ont annoncé mardi un accord pour céder leur entité commune dans l’autopartage à Stellantis, pour se recentrer sur pour l’autres offres partagées de mobilité.

fs/els/spi

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