La Bourse de Paris perd 0,51%, plombée par le luxe

La Bourse de Paris craint le durcissement de la Fed (-0,44%)

La Bourse de Paris a accompli une nouvelle journée volatile en baisse vendredi, le rapport mensuel de l’emploi américain en demi-teinte ne semblant pas convaincre la Réserve fédérale us pour l’infléchir sa volonté de retirer son soutien aux marchés.

L’indice vedette CAC 40 a perdu 30,23 points à 6.765,52 points. Sur l’ensemble de la semaine, il a progressé de 0,38% et de 21,87% à compter de le 1er janvier.

Comme à compter de une semaine, la volatilité est forte sur la cote parisienne. Elle a ouvert en hausse de 1% et fait du yo-yo pour finaliser nettement dans le rougeâtre à la clôture.

Les investisseurs ont un peu laissé de arôme le variant Omicron du coronavirus responsable du Covid-19 pour repérer le rapport mensuel de l’emploi américain.

Celui-ci est apparu à 1ère vue « paradoxal », note Nicolas Lasry, gérant chez Meeschaert Amilton: si le chômage a continué de baisser, le nombre de conceptions pour l’emplois, indicateur le plus important, est en très en deçà des attentes.

Une nouvelle pour l’abord pas si mal accueillie par les investisseurs, car elle a offert l’espoir que le virage de la Réserve fédérale us annoncé mardi peut être adouci.

Le président Jerome Powell avait axé un petit peu plus son discours sur la lutte contre l’inflation galopante mardi, laissant entendre une réduction plus forte qu’anticipé des mesures de soutien aux marchés de son institution.

« Si vous pensez que ce rapport va reporter l’accélération de la normalisation monétaire évoquée par le président de la Fed (Banque centrale us) Jerome Powell, ce est une erreur », a commenté Jamie Cox, associé au sein du Harris Financial Group.

L’un des vices-présidents de la Fed, James Bullard, a encore plaidé après la publication du rapport pour un resserrement plus rapide, a aussi noté M. Lasry.

De son arôme, le président américain Joe Biden a assuré que la reprise de l’emploi était « très forte ».

« Le marché anticipe une accélération du retrait du soutien lors de la réunion de travail de la Fed du 15 décembre, ce qui entraîne donc des ventes sur les avancées technologiques ou les influentes valorisations », qui demeurent les plus sensibles à une hausse des taux, note M. Lasry.

Cocorico pour Dassault Aviation

Les Émirats arabes unis ont signé vendredi un accord pour acquérir 80 avions de combat Rafale, l’avion de chasse construit par trois groupes français, Dassault Aviation (+6,48% à 89,60 euros), qui supervise 60% de la valeur de l’avion, l’électronicien Thales (+1,16% à 73,24 euros) et le motoriste Safran (-3,41% à 98,66 euros).

Des soupçons sur le vaccin de Valneva

Le laboratoire franco-autrichien Valneva, dont le candidat-vaccin contre le Covid-19 est en cours pour l’examen par l’Agence européenne des médicaments, a plongé de 14,48% à 23,62 euros, après la publication pour l’une étude montrant une faible réponse immunitaire du vaccin par rapport à ses concurrents, rapporte l’agence us Bloomberg.

La technologique affaiblie

Les valeurs technologiques ont souffert dans le sillage de l’indice technologique Nasdaq qui décrochait en milieu de séance us.

Dans un contexte de hausse des taux pour l’avantage, les investisseurs se détournent normalement des actions technologiques, car elles ont besoin pour l’emprunter à taux bas pour générer la croissance sur laquelle se base leur valorisation en Bourse.

Capgemini a perdu 1,47% à 201,40 euros, Worldline 1,36% à 45,96 euros, et Dassault Systèmes de 1,22% à 51,63 euros.

fs/ak/LyS

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