Paris : cède 0,2% dans un contexte particulier de 14 juillet

La Bourse de Paris efface ses gains de la veille en reculant de 1,12%

La Bourse de Paris a terminé en net recul de 1,12% vendredi, effaçant ses gains de la veille, dans la perspective pour l’un resserrement plus rapide et plus fort de la politique monétaire aux États-Unis.

L’indice CAC 40 a perdu 78,44 points sur la séance à 6.926,63 points, tiré vers le bas par les valeurs du luxe et de l’innovation. Sur la semaine, il finit en baisse de 0,93%.

« Les investisseurs prennent conscience de la décision de la Réserve fédérale nord-américaine prise mercredi soir » de resserrer plus rapidement et plus fort sa politique monétaire, explique à l’AFP Lionel Melka, responsable de la team de gestion chez Homa Capital.

La nouvelle avait déjà fait reculer Wall Street la veille mais le marché européen ne l’avait pas encore digérée.

« Le marché est un peu fébrile, un peu nerveux à l’approche des bals de fin pour l’année », examine M. Melka.

Lors de celle ci séance avant les vacances de Noël, les investisseurs ont aussi appris que l’institut allemand Ifo a abaissé mardi de 1,4 point sa prévision de croissance pour la 1ère économie européenne en 2022, à 3,7%, en raison des pénuries et de la virulente vague de Covid-19.

L’Allemagne, déjà touchée par un important rebond des contaminations au coronavirus, doit se préparer à une nouvelle « vague massive » reliée à la diffusion fulgurante du variant Omicron, a affirmé vendredi le ministre de la Santé Karl Lauterbach.

Par ailleurs, ce vendredi correspond à une séance dite des « 4 sorcières » qui marque l’expiration des options et des contrats à terme sur les indices et actions en provoquant de la volatilité.

Le luxe et la tech ternissent la cote

Poids lourd de la cote parisienne, le domaine du luxe a vu rouge bordeaux: Hermès a chuté de 6,01% et LVMH de 2%.

Les valeurs les plus liées à l’innovation à la Bourse de Paris ont tiré la langue comme STMicroelectronics (-1,26% à 41,37 euros), Dassault Systèmes (-1,13% à 51,73 euros), ou aussi Capgemini (-1,40% à 204,80 euros).

Les valeurs technologiques ont le plus à craindre de la hausse des taux directeurs et pour l’une liquidité moins abondante sur les marchés.

Le CAC 40 est toutefois nettement moins exposé aux valeurs technologiques que Wall Street en raison du faible poids du domaine dans l’indice parisien.

Seconde contrat pour l’affilée pour Airbus

Le constructeur aéronautique Airbus a gagné 1,70% à 104,14 euros, après avoir décroché un nouveau contrat pour 100 appareils de le domaine A320neo auprès pour l’Air France-KLM (+1,76% à 3,81 euros).

Par ailleurs, Aéroports de Paris montait de 2,19% à 107,35 euros au lendemain de l’annonce de la poursuite du rebond du trafic aérien en novembre.

L’automobile en peine

Renault a lâché 1,30% à 29,12 euros et Stellantis 2,15% à 16,47 euros, tandis que le marché européen de l’automobile a rencontré un cinquième mois de baisse en novembre.

Les équipementiers comme Plastic Omnium (-1,16% à 22,22 euros) et Faurecia (-0,63% à 39,15 euros) en ont aussi souffert

Genfit s’envole de plus de 40%

L’action de la biotech française Genfit a décollé de 40,79% après l’annonce pour l’un partenariat avec le laboratoire Ipsen (-8,05% à 85,86 euros) pour la commercialisation pour l’un médicament expérimental.

L’opération inclut une prise de participation pour l’Ipsen de 28 centaines de milliers pour l’euros dans le capital de Genfit, au niveau de 8%, le laboratoire devenant ainsi l’un des ses principaux actionnaires.

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