Paris : cède 0,2% dans un contexte particulier de 14 juillet

La Bourse de Paris immobile avant la BCE et face à la crise énergétique

La Bourse de Paris a accompli stable (+0,02%) à la veille de la réunion de travail de la Banque centrale européenne (BCE), les faibles perspectives de croissance et la crise énergétique occupant encore les esprits des investisseurs.

L’indice vedette CAC 40 a avancé de 1,31 point à 6.105,92 points dans un volume pour l’échanges moyen de 2,7 milliards pour l’euros. La veille, il avait timidement rebondi de 0,19%.

La cote parisienne a passé la plus grande partie de la séance dans le de couleur rouge avant de combler ses pertes en fin de journée.

Les marchés ont été soutenus par la baisse des taux pour l’but sur le marché de la dette des Etats. Cela intervient après trois semaines de hausses marquées tandis que les investisseurs ont dû se résoudre à l’idée que les Banques centrales sont déterminées à poursuivre leur resserrement monétaire pour lutter contre l’inflation.

Lors de sa réunion de travail attendu jeudi, la BCE devrait entériner une remontée de ses taux directeurs de 75 points de base, un mouvement rarissime par sa puissance pour sortir la zone euro pour l’une hausse des prix tout autant intense (9,1% sur un an en août).

« En matière de communication, le travail est fait. Le message est qu’elle doit lutter contre l’inflation », juge Florian Allain, gérant actions chez Mandarine Gestion. La lutte contre la hausse des prix a les faveurs des responsables de l’Institution européenne, malgré les signes pour l’essoufflement de l’économie et les difficultés induites par les prix du gaz et de l’électricité.

Après un été en hausse, la Bourse de Paris est revenue près de ses plus bas de l’année.

« Peu de personnes veulent investir dorénavant », pense M. Allain, avant que le ralentissement de l’activité ne se traduise dans les chiffres macro-économiques et les comptes des entreprises et à l’approche pour l’un hiver sous haute tension énergétique.

Engie bondit, TotalEnergies plonge

A la cote, les tensions énergétiques ont provoqué les plus fortes variations au sein du CAC 40. Engie a pris 4,93% à 12,72 euros, tandis que Bruxelles a présenté mercredi ses pistes pour alléger les factures énergétiques des Européens, proposant de plafonner les revenus des producteurs pour l’électricité composé de de nucléaire et de renouvelables. Mais le plafond « est supérieur à celui initialement envisagé », explique M. Allain.

A l’inverse, TotalEnergies a chuté de 3,70% à 49,80 euros, entraîné par la nouvelle chute des cours du pétrole mercredi, le Brent passant sous les 90 dollars pour la 1ère fois à compter de février.

Ubisoft en mode multijoueur avec Tencent

Les fondateurs du champion français du jeu vidéo Ubisoft, le domaine Guillemot, ont scellé mardi une union avec le groupe chinois Tencent, qui prend 49,9% du capital de la holding de famille, pour conserver la main sur l’éditeur à la base des colléctions « Rayman » ou « Assassin’s Creed ».

En Bourse, le cours s’est dégonflé de 17,24% à 36 euros. À partir de le début de l’année, les investisseurs spéculaient sur un rachat du groupe, à l’image des imposantes opérations dans le domaine des petits jeux vidéo à compter de le début de l’année. Le cours pour l’Ubisoft a perdu 16% à compter de le 31 décembre.

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