La Bourse de Paris perd 0,51%, plombée par le luxe

La Bourse de Paris ne comble qu'une partie de ses pertes de la semaine

La Bourse de Paris a achevé en hausse de 0,39% vendredi, ce qui ne lui permet pas pour l’être à l’équilibre sur l’ensemble de la semaine, chargée en indicateurs et en résultats pour l’entreprises.

L’indice vedette CAC 40 a progressé de 25,63 points à 6.533,77 points. Sur la semaine, il recule toutefois de 0,72%.

Après une parfaite hausse à l’ouverture et ensuite un nouvel élan en début pour l’après-midi, la cote parisienne s’est une nouvelle fois tassée dans la dernière partie de la séance, après l’ouverture des marchés américains.

Sur le mois, l’indice phare parisien recule de 1,89%, son 3ème repli mensuel de l’année, seulement coupé par la stabilité du mois de mars (+0,02%). À compter de le 1er janvier, il perd 8,66%.

« Il est très compliquée de connaître la situation à moyen terme » rappelle Vincent Juvyns, en charge de la stratégie à l’intérieur de JP Morgan AM. Cela explique la volonté des investisseurs pour l’être « moins exposés sur les marchés dans l’ensemble ».

Il évoque tout particulièrement les risques pour l’aggravation de la guerre en Ukraine, pointant « l’absence de désescalade » au 65e jour de l’invasion, qui laisse présager un enlisement du conflit.

Moscou a tout particulièrement revendiqué la frappe intervenue jeudi sur Kiev en pleine visite du secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, suscitant un tollé occidental.

Les indicateurs économiques ont continué de se dégrader durant le mois. Après la contraction du PIB américain au premier trimestre dévoilé jeudi, c’est la croissance en zone euro qui a fortement ralenti, à 0,2%.

Le produit intérieur brut français a quant à lui stagné sur les trois premiers mois de l’année, a-t-on appris vendredi.

A l’inverse, l’inflation continue pour l’être au un peu avant. En avril, elle a atteint un sommet à compter de 37 ans en France (4,8%), mais celle de la zone euro, mesurée un peu différemment, est restée à son un peu avant, à 7,5% sur un an en avril.

« Heureusement, le bon taux pour l’emploi rassure encore les ménages, qui continuent de consommer », note M. Juvyns.

Par ailleurs, la semaine a aussi été marquée par de nombreux résultats pour l’entreprises, aux Etats-Unis comme en Europe et sur la place parisienne.

« Pour l’instant, la saison est correcte », les performances des entreprises se situant dans des niveaux comparables aux autres décennies, au-dessus des attentes du marché en moyenne, analyse l’expert.

Ainsi, le haut du classement des performances hebdomadaires du CAC 40 est occupé par des entreprises ayant publié leurs résultats cette semaine, comme Worldline (+6,95% à 38,16 euros), Dassault Systèmes (+5,87% à 42,54 euros, Danone (+4,38% à 57,64 euros), ou bien encore TotalEnergies (+2,95% à 47,23 euros).

Les publications de résultats pour l’entreprises ont continué pour l’animer les variations de cette séance.

Saint-Gobain salué

Les plans massifs pour l’isolation de logements lancés un peu partout en Europe pour sauver le climat font les affaires du géant des matériaux Saint-Gobain, qui a pris 1,35% à 56,33 euros après l’annonce pour l’une forte hausse de son chiffre pour l’affaires.

Seb tout juste dans les attentes

Le spécialiste du petit électroménager Seb (-4,66% à 114,70 euros) a annoncé maintenir son objectif pour l’une croissance de ses ventes en 2022 malgré « la situation géopolitique et sanitaire » après la publication pour l’un chiffre pour l’affaire aux normes aux attentes du marché.

Sur l’indice élargi SBF 120 aussi, le groupe de spiritueux Rémy Cointreau a qualifié ses objectifs annuels, et a pris 1,77% à 189,50 euros.

Le gestionnaire pour l’actifs Amundi est resté stable (-0,09% à 57,70 euros), étant parvenu à susciter de l’argent dans ses fonds, quand bien même ses encours ont légèrement diminué du fait de la baisse des marchés.

fs/cdc/cm

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