CAC40 : limite la casse mais aligne une 3ème semaine de repli

La Bourse de Paris plombée par le PIB américain

La Bourse de Paris a accompli en parfaite baisse de 0,95% jeudi, le pessimisme de Wall Street s’étant propagé à l’Europe après la publication pour l’indicateurs économiques solides qui ont ravivé les préoccupations liées au resserrement monétaire.

L’indice vedette CAC 40 a reculé de 62,27 points à 6.517,97 points, après un début de séance cependant dans le vert. La veille, il avait pris 2,01%, lors de sa meilleure séance à compter de le 4 novembre.

La croissance du produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis au 3e trimestre est révisée en hausse, a-t-on appris jeudi, et s’établit à 3,2% en rythme annualisé, ce qui a surpris les analystes. Ce chiffre avait déjà été révisé à la hausse.

La consommation des ménages entre juillet et sept. est plus élevée qu’initialement estimée, de même que les investissements fixes non résidentiels, précise le département du Commerce.

« C’est paradoxal mais le marché attend des mauvaises nouvelles sur l’économie us », afin de concrétiser les espoirs des investisseurs de voir la Réserve fédérale us changer de ton dans sa politique monétaire, explique Charles de Riedmatten, gérant actions de Myria AM.

« Les données sont forcément très solides, donc on risque de poursuivre sur un rythme de hausses des taux réunion de travail après réunion de travail », complète-t-il.

En Europe, la motivation des banquiers centraux ne faiblit pas aussi: « les hausses de 50 points de base pourraient être la nouvelle norme à court terme » et « pour un certain temps », a réaffirmé au journal Le Univers le vice-président de la Banque centrale européenne Luis de Guindos.

« Les mesures prises jusqu’à présent vont avoir un effet sur l’inflation, mais nous devons faire plus encore », a-t-il prévenu.

Les investisseurs ont de plus réagi négativement aux résultats inférieurs aux attentes publiés par le fabricant de semi-conducteurs Micron, qui a rapporté un chiffre pour l’affaires en repli de 38% et une perte parfaite au premier trimestre de son exercice décalé.

« Micron est en bout de chaîne, donc cela confirme un ralentissement des commandes et de ce fait un ralentissement de l’économie », commente Charles de Riedmatten.

Les volumes pour l’échanges sur le CAC 40 n’ont pas dépassé 2,5 milliards pour l’euros, un niveau faible qui peut amplifier les variations.

L’automobile patine

Les actions très dépendantes de la conjoncture économique ont été pénalisées vendredi, signe que les craintes de récession sont bien présentes dans l’style des investisseurs.

Le domaine automobile a spécialement reculé: Renault a accompli bon dernier du CAC 40, en baisse de 3,72% à 31,21 euros. Stellantis a cédé 3,22% à 13,11 euros, Valeo 4,49% à 16,50 euros et Faurecia 3,40% à 13,50 euros.

Pour l’autres valeurs industrielles ont souffert, à l’image de Schneider Electric (-2,30% à 130,84 euros) et Legrand (-2,11% à 75,04 euros).

Orpea encore déprécié

L’action du groupe pour l’Ehpad privés Orpea a chuté de 5,26% à 5,79 euros. Orpea a quasiment doublé mercredi le montant anticipé de ses dépréciations pour l’actifs, à un niveau se situant entre 5 et 5,4 milliards pour l’euros, contre 2,1 à 2,5 milliards pour l’euros prévus précédemment.

À compter de le début de l’année, le titre a chuté de 93,42%, la plus forte chute en 2022 pour les valeurs du SBF 120, en raison du scandale sur le traitement de ses résidents.

jvi/mgi/eb

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