La Bourse de Paris perd 0,51%, plombée par le luxe

La Bourse de Paris plombée par le risque de récession (-1,66%)

La Bourse de Paris a nettement reculé de 1,66% mardi, forcément aux prises avec des craintes sur la croissance mondiale, renforcée après un avertissement du réseau social Snapchat sur ses résultats et des indicateurs économiques moins bons que anticipé.

L’indice vedette CAC 40 a perdu 105,60 points à 6.253,14 points. La veille, il avait progressé de 1,17%.

Les marchés sont dans une tendance baissière à compter de le début de l’année, face aux nombreux facteurs qui pèsent sur la croissance économique. Il est possible de citer pêle-mêle l’inflation, la guerre en Ukraine, les confinements en Chine, la hausse des taux pour l’but des banques centrales ou la flambée des prix des matières premières.

Se sont ajoutés à cette liste ce mardi un avertissement sur résultats du groupe américain Snap, maison mère du réseau social Snapchat, et des indicateurs pour l’activité « en dessous des attentes », selon Frédéric Rozier, gestionnaire de portefeuille chez Mirabaud France.

Snap chutait pour l’environ 40% à Wall Street après avoir prévenu que « l’environnement macroéconomique s’était détérioré plus vite et plus fortement qu’anticipé » par rapport aux prévisions fin avril.

« En plus des social medias », comme Meta (-8,95%) ou Twitter (-4,37%) qui chutent à New York, « c’est tout le marché de la publicité qui souffre », constate Frédéric Rozier.

En France, le géant de la publicité Publicis a affiché la pire chute du CAC 40, avec une perte de 7,42% à 50,40 euros. L’société avait récemment annoncé des partenariats avec des social medias.

Plus en général, « la baisse de Snap a entraîné beaucoup de volatilité » sur les marchés, qui ont vite fait un pont entre cet avertissement et l’économie globale, constate Frédéric Rozier.

« Si les entreprises réduisent leurs dépenses en communication et publicité, c’est qu’elles sont dans une optique défensive et qu’elles se protègent pour l’un éventuel ralentissement économique », explique-t-il.

La croissance du domaine privé en France s’est tassée au mois de mai tout en se à présent à un niveau élevé grâce au dynamisme des services, selon un indice momentané publié mardi par S&P Global. Et en zone euro, elle a légèrement ralenti.

« Ce n’est pas dramatique, on est encore dans des phases pour l’expansion » de l’activité, nuance M. Rozier.

Le climat des affaires en France est resté stable au mois de mai, une amélioration dans les services et le commerce de détail venant compenser une détérioration dans l’industrie, le bâtiment et le commerce de gros, selon l’Insee.

Aspect France dévisse

Le groupe aérien Aspect France-KLM a annoncé mardi le lancement pour l’une nouvelle augmentation de capital de 2,26 milliards pour l’euros, espérant ainsi en terminer avec la crise du Covid-19 qui a eu des sensations dévastateurs sur son activité et ses finances.

Les États français et néerlandais souhaitent prendre part à cette opération et conserver le même niveau de capital, mais les deux autres principaux actionnaires contemporains, les compagnies chinoise China Eastern et us Delta Aspect Lines, verront leur participation diminuer au profit pour l’un nouvel entrant, l’armateur français CMA CGM qui investira jusqu’à 400 centaines de milliers pour l’euros, a précisé l’société dans un communiqué.

L’action plongeait de 20,63% à 3,45 euros dans les derniers échanges juste avant la clôture.

À partir de, le cours est suspendu et le prix définitif de clôture n’était forcément pas disponible près pour l’une heure après la fermeture du marché.

Cette chute a entraîné Safran (-4,20% à 92,09 euros) et Airbus (-4,14% à 102,74 euros).

jvi/kd/spi

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