Paris : léger repli avant les statistiques et résultats US

La Bourse de Paris respire un peu

La Bourse de Paris a un peu rebondi lundi (+0,32%) après une semaine tourmentée, les investisseurs profitant de l’accalmie dans l’actualité de fin pour l’année pour reprendre un peu de terrain.

L’indice vedette CAC 40 a progressé de 20,66 points à 6.473,29 points. Il avait fini en baisse de plus de 3% sur l’ensemble de la semaine terminée, sa pire performance hebdomadaire à partir de fin sept..

« On entre dans la trêve des confiseurs et les volumes pour l’échanges sont déjà faibles », note Harry Wolhandler, directeur de la gestion actions de Meeschaert Amilton AM.

Par conséquent, il ne faut pas selon lui accorder beaucoup de crédit à ce mouvement, porté par de petites bonnes nouvelles, comme le bon moral des entrepreneurs allemands ou la baisse notable des prix du gaz (-18% à partir de jeudi sur le contrat de référence, le TTF néerlandais, dorénavant à 106 euros le mégawattheure).

L’indice parisien reste encore marqué par la motivation affichée la semaine dernière par les banques centrales à remonter leur taux directeur pour lutter contre l’inflation, malgré les risques de récession. La Réserve fédérale nord-américaine et la Banque centrale nord-américaine ont livré leurs prévisions de relèvements de taux, supérieures à celles des marchés jusqu’en ce lieu.

Le taux pour l’objectif de la France pour l’emprunt à 10 ans, qui fait référence, a prolongé sa forte remontée initiée début décembre, et a atteint 2,71%, alors qu’il avait touché 2,23% en clôture le 7 décembre.

À partir de le début de l’année, la politique monétaire restrictive, le conflit en Ukraine ou aussi la politique sanitaire en Chine ont fait reculer de 9,5% le CAC 40.

Le luxe contaminé par la Chine

Les valeurs du luxe, poids lourds de l’indice, ont lesté le CAC 40: Kering a perdu 1,06% à 485,85 euros, LVMH 0,94% à 687,30 euros et Hermès 0,54% à 1.478,50 euros.

La Chine a enregistré lundi ses premiers décés à partir de l’assouplissement des strictes mesures de sa politique « null Covid », à l’heure où hôpitaux et crématoriums sont débordés par une vague de cas sans précédent.

Les valeurs technologiques étaient elles pénalisées par la hausse des taux: Capgemini a perdu 1,22% à 157,50 euros, STMicroelectronics 0,83% à 34,65 euros et Dassault Systèmes 0,22% à 34,09 euros.

Innate s’appuie sur Sanofi

Le groupe pharmaceutique français Sanofi et la biotech marseillaise spécialisée en immuno-oncologie Innate Pharma ont annoncé l’extension de leur partenariat dans le développement pour l’anticorps multispécifiques.

Innate recevra initialement 25 centaines de milliers pour l’euros et Sanofi obtient une licence exclusive pour le développement, la fabrication et la commercialisation des futurs candidats-médicaments.

L’action pour l’Innate Pharma s’est envolée de 24,17% à 2,55 euros (mais reste en baisse de 42% à partir de le 1er janvier) et celle de Sanofi a pris 1,30% à 88,76 euros.

John Textor remporte l’Olympique lyonnais

La holding nord-américaine Eagle Football Holding gérée par le multi-millionnaire John Textor est devenue l’actionnaire majoritaire de l’OL Groupe, qui englobe le club de football de l’Olympique lyonnais, a annoncé un communiqué de l’OL Groupe après la clôture de la Bourse parisienne.

Le cours en bourse avait chuté jusqu’à 2,10 euros en décembre tandis que les investisseurs étaient en plein doute sur la concrétisation de ce rachat. Lundi avant l’annonce, il a accompli à 2,95 euros (+1,92%), tout près de son prix de rachat (trois euros).

Elior s’offre un peu pour l’air sur sa dette

Le groupe de restauration collective Elior a annoncé avoir obtenu de ses banques un assouplissement du test de son ratio de levier, qui défile de 4,5 à 6 fois le ratio dette parfaite / EBITDA. L’action, qui avait rebondi durant le mois de décembre, a chuté de 8,74% à 3,15 euros.

fs/kd/nth

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