La prudence s'impose avant le rapport sur l'emploi américain

La prudence s'impose avant le rapport sur l'emploi américain

LES BOURSES EUROPÉENNES EN HAUSSE À MI-SÉANCELES BOURSES EUROPÉENNES EN HAUSSE À MI-SÉANCE

PARIS (Reuters) – Wall Street est demandée sans grand renouvellement à l’ouverture et les Bourses européennes évoluent en hausse prudente vendredi à mi-séance, les initiatives restant limitées sur le marché en amont de la publication du rapport sur l’emploi aux Etats-Unis.

Les futures sur indices new-yorkais signalent une ouverture de Wall Street en repli de 0,1% pour le Nasdaq et le S&P-500 et à l’équilibre pour le Dow Jones.

À Paris, le CAC 40 s’octroie 0,16% à 6.806,45 vers 12h05 GMT. À Francfort, le Dax gagne 0,31% et à Londres, le FTSE prend 0,24%.

L’indice paneuropéen FTSEurofirst 300 avance de 0,09%, l’EuroStoxx 50 de la zone euro de 0,18% et le Stoxx 600 de 0,21%.

Ce dernier fait le yo-yo pour la dernière séance de la semaine, tiraillé entre les craintes sur la pandémie, la prudence avant la publication du rapport mensuel sur l’emploi américain et la tentative de rebond après un net repli jeudi.

« Nous avons deux forces inamovibles qui s’affrontent: le vieil adage selon lequel les marchés détestent l’incertitude et l’attachement des traders pour les plus bas, considérés comme une grande occasion pour l’achat », a déclaré Craig Erlam, analyste principal de marché chez OANDA. L’indice Stoxx 600, la référence en Europe, devrait terminer la semaine en territoire positif malgré les incertitudes sur les conséquences sanitaires et économiques du variant Omicron du coronavirus qui ont dominé les échanges à partir de la détection de cette souche vendredi dernier.

La volatilité peut croître avec la publication des chiffres mensuels de l’emploi aux États-Unis, à 13h30 GMT. Le consensus Reuters table sur 550.000 postes créés en novembre après 531.000 le mois précédent.

« Les données sur l’emploi aux États-Unis seront d’autant plus [importantes qu’à l’accoutumée], étant offert l’effet cumulatif potentiel qu’une lecture surprise à la hausse peut avoir sur un marché déjà conditionné par le ton devenu faucon de la Fed », a déclaré Ricardo Evangelista, analyste chez ActivTrades, faisant référence aux dernières déclarations du président de la Réserve fédérale, ouvert à une accélération de la réduction du programme pour l’achat pour l’obligations face à la persistance de l’inflation.

VALEURS EN EUROPE

Le domaine de l’électricité signe la plus forte hausse dans le sillage de la progression des cours pétroliers: à Paris, TotalEnergies gagne 1,64% et TechnifFMC 2,87% tandis qu’à Londres, BP avance pour l’environ 2,7%.

Plus forte progression du Stoxx 600, Dassault Aviation bondit de 8,32% après l’annonce de la signature avec les Emirats arabes unis pour l’un accord pour l’acquisition de 80 Rafale, une commande sans précédent pour l’avion de combat pour l’un montant de 14 milliards de dollars.

Allianz prend 1,6% après avoir annoncé une augmentation du dividende de 5% par an à partir de 2021, tout en relevant ses prévisions à moyen terme.

Bureau Veritas recule de 2,80% après la présentation de ses perspectives 2025.

TAUX

Le marché des emprunts pour l’Etat en Europe n’a pas réagi aux propos de Christine Lagarde, la présidente de la Banque centrale européenne, qui a déclaré à Reuters que l’institution peut établir une politique monétaire pour une période plutôt courte lors de la réunion de travail du 16 décembre compte tenu de l’incertitude accrue.

« La majorité de ses commentaires étaient comparables aux derniers, à l’exception sans doute des signes pour l’inquiétude sur la vague existante de COVID », a déclaré Antoine Bouvet chez ING.

« Je pense que le report de décision à long terme est une fausse bonne nouvelle pour les marchés car cela prolonge la période pour l’incertitude et la BCE peut prendre une décision plus agressive si elle attend que la vague épidémique soit terminée », a-t-il ajouté.

Le dix ans allemand est stable, à -0,368%.

Le rendement de l’emprunt à dix ans américain cède près de deux points de base, à 1,4308%.

CHANGES

Les variations sont très limitées sur le marché des changes: le dollar est inchangé face à un panier de devises internationales et l’euroévolue à 1,131 dollar, en attendant les statistiques de l’emploi.

PÉTROLE

Les cours du pétrole montent après que l’Opep et ses alliés (Opep+) ont déclaré jeudi qu’ils pourraient revoir leur politique pour l’augmentation de la réalisation à court terme si la demande de pétrole devait s’effondrer en raison de l’impact éventuel des mesures contre la pandémie.

Le baril de Brent gagne 2,86% à 71,66 dollars et celui du brut léger américain (WTI) prend 2,84% à 68,39 dollars.

Ils s’orientent néanmoins vers une sixième semaine consécutive de baisse.

(Laetitia Volga, édité par)

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