CAC40 : limite la casse mais aligne une 3ème semaine de repli

Le Dow Jones conclut sur un record mais la tech s'est repliée

L’indice Dow Jones a achevé sur un record vendredi lors pour l’une séance mitigée, plombée par un repli du domaine de la tech, qui n’a pas empêché Wall Street de signer sa 3ème semaine de hausse.

Selon des résultats définitifs, l’indice Dow Jones a avancé de 0,21% lui permettant de renouer avec un record pour la 1ère fois à partir de mi-août à 35.677,02 points. Le Nasdaq, à forte concentration technologique, a lâché 0,82% à 15.090,20 points. Le S&P 500 est descendu un peu de son sommet de la veille à 4.544,90 points (-0,11%).

« Les prévisions décevantes de grands noms de la tech ont pesé sur le moral des investisseurs », ont résumé les analystes de Wells Fargo.

Les investisseurs ont aussi digéré les remarques du président de la Banque centrale us (Fed) Jerome Powell lors pour l’une conférence virtuelle où il a réaffirmé que le temps de la réduction des achats pour l’actifs était « près ».

Ce retrait progressif des injections de liquidités dans le système financier, qui a beaucoup profité à Wall Street, devrait être conclu au milieu de l’année prochaine, a redit le boss de la Fed.

Sept des onze secteurs du S&P 500 sont restés dans le vert, à débuter par les titres bancaires (+1,33%), qui voient pour l’un bon oeil un futur resserrement des conditions de crédit.

Le domaine énergétique a conclu en hausse (+0,90%) dans le sillage de l’augmentation continue des cours du pétrole.

A la traîne toutefois, le domaine des services de communication a nettement reculé (-2,28%), plombé par de grands noms comme Intel et Snap ainsi que dans une moindre mesure, comme Facebook et Twitter.

Le géant américain des semi-conducteurs Intel (-11,68% à 49,46 dollars) a déçu les investisseurs jeudi après la clôture en publiant des ventes en dessous des attentes, tandis que la pénurie de composants électroniques continue pour l’affecter le groupe informatique.

Si son bénéfice net a grimpé en un an à 6,8 milliards de dollars, et son chiffre pour l’affaires a progressé de 5%, à 19,2 milliards, son activité principale, celle des processeurs pour ordinateurs, a vu ses revenus diminuer de 2% en un an, à 9,7 milliards de dollars.

Snap, maison mère du réseau social Snapchat, a plombé aussi le Nasdaq tandis que le titre a fondu de 26,60% à 55,13 dollars.

Le réseau social, qui a affiché des revenus décevants, a spécifié que des modifications de paramètres de confidentialité sur le système pour l’exploitation des iphones pour l’Apple avaient affecté ses revenus publicitaires.

Cela a aussi entraîné une baisse des titres des autres grands social medias comme Facebook (-5,05% à 324,61 dollars) et Twitter (-4,91% à 62,19 dollars). Google (Alphabet, 2,91%0 a aussi été impacté.

– Hausse hebdomadaire –

Malgré ce repli du domaine de la tech, les trois principaux indices ont bouclé leur 3ème semaine pour l’affilée en hausse. Le Dow Jones affiche un progrès hebdomadaire de 1,08%, le Nasdaq de 1,29% et le S&P 500 de 1,65%.

Une saison des résultats de sociétés jusqu’en ce lieu largement positive pour le 3ème trimestre a encouragé les investisseurs, relevaient les analystes de Schwab.

La semaine prochaines, les marchés vont faire face à un déluge de résultats: de Facebook lundi à Amazon jeudi, en passant par UPS, Twitter, Google, Microsoft, Coca Cola et Boeing tout particulièrement.

En outre, une 1ère estimation de la croissance du PIB américain au 3e trimestre est demandée jeudi et l’inflation pour sept. (indice PCE, baromètre favori de la Fed) sera guettée vendredi.

Au rang des événements de la semaine, le spécialiste des bureaux partagés WeWork, introduit en Bourse jeudi avec succès, a encore grimpé de 10,53% à 13,02 dollars vendredi.

Pour finir, un SPAC (Special Purpose Acquisition Company) destiné à fusionner avec le futur réseau social que veut réaliser l’ancien président Donald Trump a grimpé en flèche.

L’action de Digital World Acquisition Corp, suspendue à plusieurs reprises pour volatilité sur le Nasdaq, s’est envolée de 107,03% à 94,20 dollars.

Sur le marché obligataire, les taux sur les bons du Trésor à dix ans se repliaient à 1,64% contre 1,70% la veille.

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