Le soulagement sur la Chine l'emporte sur l'inquiétude liée à l'inflation

Le soulagement sur la Chine l'emporte sur l'inquiétude liée à l'inflation

LES BOURSES EUROPÉENNES PROGRESSENTLES BOURSES EUROPÉENNES PROGRESSENT

PARIS (Reuters) – Wall Street est demandée en vive hausse et les Bourses européennes progressent nettement à mi-séance mardi mais le dollar recule et que les investisseurs se détournent des emprunts pour l’Etat, les dernières nouvelles en provenance de Chine favorisant un regain pour l’appétit pour les actifs risqués quand bien même elles ne font pas oublier les risques liés à l’inflation et aux taux pour l’objectif.

Les contrats à terme sur les principaux indices new-yorkais signalent une progression de 1,47% pour le Dow Jones, de 1,55% pour le Standard & Poor’s 500 et de 1,88% pour le Nasdaq.

À Paris, le CAC 40 gagne 1,41% à 6.437,11 points vers 11h00 GMT, au un peu avant à compter de le 5 mai. A Londres, le FTSE 100 prend 0,94% et à Francfort, le Dax avance de 1,53%.

L’indice EuroStoxx 50 est en hausse de 1,59%, le FTSEurofirst 300 de 1,48% et le Stoxx 600 de 1,48%.

Les autorités de Shanghaï ont levé certaines des restrictions sanitaires strictes appliquées ces dernières semaines pour tenter pour l’endiguer la résurgence de l’épidémie de le COVID-19, après trois jours consécutifs sans nouveau cas en dehors des zones de quarantaine.

Parallèlement, selon plusieurs sources, le vice-Premier ministre chinois Liu He devait s’entretenir dans la journée avec des dirigeants du domaine des hautes avancées technologiques, une information qui entretient l’espoir pour l’une diminution de la pression réglementaire sur le domaine.

L’indice CSI 300 des grandes capitalisations chinoises a fini la séance sur une progression de 1,25% et à Hong Kong, l’indice des « techs » a bondi de 5,78%.

En Europe, les chiffres de l’emploi en France et au Royaume-Uni et la révision en légère hausse de la croissance de la zone euro au premier trimestre ont été globalement bien accueillis.

Mais si l’optimisme l’emporte, les inquiétudes liées à la croissance et à l’inflation restent bien présentes, pour l’autant que les indicateurs économiques publiés lundi en Chine comme aux Etats-Unis ont alimenté les craintes pour l’un ralentissement brutal de l’activité.

Les marchés étudieront donc attentivement les chiffres des ventes au détail et de la réalisation industrielle américaines avant l’ouverture à Wall Street, ainsi que les interventions publiques de plusieurs responsables de la Réserve fédérale, dont son président, Jerome Powell, à partir de 18h00 GMT.

VALEURS EN EUROPE

Tous les grands secteurs de la cote européenne évoluent dans le vert à la mi-journée, les plus fortes hausses étant pour le compartiment des matières premières, dont l’indice Stoxx gagne 3% et celui des hautes avancées technologiques (+2,80%).

À Paris, Engie prend 5,97% en tête du CAC 40 après avoir relevé ses objectifs de résultats annuels et annoncé un accord avec le géant russe Gazprom sur le paiement de ses achats de gaz.

Daimler Truck (+7,21%) et Caixabank (+3,79%) profitent eux aussi de résultats salués par les analystes.

À la traîne du marché, Vodafone (-0,13%) est délaissé, ses prévisions pour l’exercice 2023 étant inférieures au consensus.

TAUX

Le retour des investisseurs vers les actions défavorise les emprunts pour l’Etat, avec pour conséquence une remontée des rendements: celui des bons du Trésor américain à dix ans prend 4 points de base à 2,924% et le deux ans plus de six points à 2,6319%.

En zone euro, ce mouvement, déjà marqué à compter de le début de la séance, s’est amplifié après les déclarations de Klaas Knot, le gouverneur de la banque centrale des Pays-Bas, qui juge qu’une hausse de taux pour l’un quart de point en juillet est « sérieux » mais n’exclut pas un relèvement pour l’un demi-point.

Le rendement du Bund allemand à dix ans prend ainsi plus de huit points à 1,021%.

Les contrats à terme sur les marchés monétaires intègrent maintenant un relèvement de 105 points de base au total des taux de la Banque centrale européenne (BCE) pour l’en ce lieu la fin de l’année.

CHANGES

Les propos de Klaas Knot profitent aussi à l’euro, qui s’apprécie de 0,81% face au dollar à 1,0515 et retrouve son niveau de mercredi dernier.

Le billet vert poursuit au contraire, face aux autres grandes devises, le repli entamé vendredi après ses plus hauts de 20 ans: l’indice qui permet de suivre ses fluctuations face à un panier de référence cède 0,62%, plus de 1,4% en dessous de son pic de vendredi.

PÉTROLE

Le cours du brut a atteint son un peu avant niveau à compter de sept semaines, forcément porté par la perspective pour l’un embargo de l’Union européenne sur le pétrole russe malgré l’opposition persistante de la Hongrie et par l’espoir pour l’une reprise de la demande chinoise.

Le Brent gagne 0,77% à 115,12 dollars le baril après avoir atteint 115,53, son un peu avant niveau à compter de le 28 mars, et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) 0,71% à 115,01 dollars après un pic à 115,43.

(Rédigé par Marc Angrand)

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