Léger repli en vue en Europe, le variant Delta pèse

Léger repli en vue en Europe, le variant Delta pèse

LÉGER REPLI EN VUE EN EUROPE, LE VARIANT DELTA PÈSELÉGER REPLI EN VUE EN EUROPE, LE VARIANT DELTA PÈSE

par Blandine Henault

PARIS (Reuters) – Les majeures Bourses européennes sont attendues en légère baisse mardi à l’ouverture, les initiatives restant limitées par les craintes autour de la propagation du variant Delta du coronavirus et de son impact sur la reprise économique, ce qui a déjà fait chuter les cours du pétrole et des métaux de base.

Les contrats à terme signalent un repli de 0,1% pour le Dax à Francfort, de 0,17% pour le FTSE à Londres et de 0,06% pour l’EuroStoxx 50.

De premières indications disponibles donnent par ailleurs le CAC 40 parisien en repli de 0,09% à l’ouverture.

La séance de lundi est marquée par la forte baisse des cours du brut et des métaux sous l’effet conjugué de la hausse du dollar et des inquiétudes relatives au retour de mesures de restrictions sanitaire en Asie, et spécialement en Chine.

Si l’heure est au rebond mardi sur le pétrole et les métaux, les inquiétudes n’en restent pas moins présentes.

« Avec la propagation du variant Delta, les gérants qui étaient surinvestis sur le graphisme de la réouverture continuent de déboucler leur position sur cette thématique parce qu’elle ne fonctionne pas en ce moment », explique Dennis Dick, trader chez Bright Trading.

LES VALEURS À SUIVRE :

À WALL STREET

La Bourse de New York a fini en ordre dispersé lundi, seul le Nasdaq ayant progressé.

L’indice Dow Jones a cédé 0,30% à 35.101,85 points, le S&P-500 a perdu 0,09%, à 4.432,35 points mais le Nasdaq Composite a avancé de son arôme de 0,16% à 14.860,18 points.

Le domaine financier a enregistré des gains, dans le sillage de la remontée des rendements obligataires, mais celui de la force a reculé avec les cours du brut et pesé sur les indices de Wall Street. L’indice S&P de la force a reculé de 1,27%.

EN ASIE

Après un week-end de trois jours, la Bourse de Tokyo progresse de 0,15% à l’approche de la clôture, soutenue par des publications de résultats pour l’entreprises quand bien même les craintes sur la pandémie limitent les gains.

En Chine continentale, les indices boursiers reculent après les déclarations de la Banque populaire de Chine, qui a affirmé vouloir maintenir une politique monétaire stable, douchant les espoirs pour l’un assouplissement pour faire face au ralentissement de l’économie.

L’indice CSI 300 perd 0,25% et l’indice composite de la Bourse de Shanghai abandonne 0,03%.

A Hong Kong, le Hang Seng profite pour sa part du rebond des valeurs technologiques et gagne 0,51%.

CHANGES/TAUX

Le dollar et les rendements obligataires américains restent soutenus par les anticipations pour l’un prochain resserrement de la politique monétaire de la Réserve fédérale après la publication vendredi pour l’un rapport sur l’emploi meilleur que anticipé.

Le billet vert se développe au un peu avant à partir de le 23 juillet face à un panier de devises de référence et à partir de 4 mois face à l’euro, revenu à 1,1737 dollar.

« Le marché est va réévaluer le ‘tapering’ [la réduction des achats d’actifs, ndlr] de la Fed. Cela ne fait que débuter et je m’attends à ce que l’ajustement du marché se poursuive. Le marché va sans l’ombre d’un doute tester le plus bas niveau de l’euro à partir de le début de l’année (1,1704 dollar le 31 mars) », pense Jun Arachi, stratège chez Rakuten Securities.

Sur le marché obligataire, le taux des Treasuries à dix ans est au un peu avant à partir de la mi-juillet, à 1,3135% après un creux à 1,127% il n’y a même pas une semaine.

PÉTROLE

Les cours du brut repartent de l’avant mardi après avoir touché un plus bas de trois semaines la veille, mais le rebond est limité par les inquiétudes persistantes sur la pandémie et les restrictions sanitaires, qui pourraient peser tout particulièrement sur la demande en Chine.

Le baril de Brent regagne 0,51% à 69,39 dollars, après avoir cédé 2,3% lundi, et celui du brut léger américain (WTI) prend 0,77% à 66,99 dollars, après un repli de 2,6% lundi.

« Il y a encore beaucoup pour l’incertitudes sur la façon dont la situation du COVID-19 en Chine va se transformer et ce que cela signifie pour la demande et les prix du pétrole », ont commenté dans une note les analystes pour l’ING Economics.

MÉTAUX

L’or regagne du terrain après avoir touché un plus bas de 4 mois lundi, pénalisé par le renchérissement du dollar.

Le cours spot du métal jaune gagne 0,27% à 1.734,20 l’once.

Même rebond pour les cours des métaux industriels: le contrat à trois mois sur le cuivre à Londres prend 0,79% à 9.431,50 dollars la tonne, soutenu par des inquiétudes concernant la réalisation de la mine chilienne Escondida, la plus grande sur la planète, où des négociations sont engagées pour éviter une grève.

(Avec Hideyuki Sano, Aaron Sheldrick, Paulina Duran et Matt Scuffham, édité par Marc Angrand)

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