Les actions montent et le dollar baisse après les "minutes" de la Fed

Les actions montent et le dollar baisse après les "minutes" de la Fed

La bourse Euronext dans le quartier des affaires de la Défense à Paris, FranceLa bourse Euronext dans le quartier des affaires de la Défense à Paris, France

PARIS (Reuters) – Les actions européennes évoluent au un peu avant à partir de trois mois à mi-séance jeudi, profitant du soulagement suscité par le compte rendu de la dernière réunion de travail de la Réserve fédérale nord-américaine, qui permet pour l’espérer un ralentissement de la hausse des taux pour l’avantage.

Leur progression s’effectue dans des volumes limités en l’absence de la majorité des investisseurs américains, la journée étant fériée aux Etats-Unis pour la fête de Thanksgiving.

À Paris, le CAC 40 gagne 0,6% à 6719,03 points vers 12h00 GMT, confortant son retour sur ses niveaux pour l’avril. À Londres, le FTSE 100 prend 0,15% et à Francfort, le Dax avance de 0,96%.

L’indice EuroStoxx 50 est en hausse de 0,61%, le FTSEurofirst 300 de 0,4% et le Stoxx 600 de 0,54%, au un peu avant à partir de la mi-août.

Avant la pause de Thanksgiving, Wall Street, qui ne rouvrira que pour une demi-séance vendredi, a salué mercredi les « minutes » de la Fed montrant qu’une parfaite majorité des membres du FOMC jugent qu’il sera « sûrement bientôt » opportun de ralentir la hausse des taux.

L’indice mondial MSCI, qui regroupe 47 marchés développés comme émergents, a ainsi atteint son un peu avant niveau à partir de la mi-septembre.

« La Fed devrait se contenter de relever les taux de 50 points de base en décembre et ensuite de 25 points à partir de sa 1ère réunion de travail de l’an prochain », explique Niels Christensen, analyste en chef de Nordea.

Les investisseurs européens ont trouvé un soutien supplémentaire dans les chiffres meilleurs qu’attendu de l’indice Ifo du climat des affaires en Allemagne.

Ils surveilleront à 12h30 GMT le compte rendu de la réunion de travail pour l’octobre de la Banque centrale européenne (BCE).

VALEURS EN EUROPE

La quasi-totalité des secteurs de la cote européenne évoluent dans le vert et parmi les meilleures performances se trouvent aussi bien l’immobilier (+2,47%), qui bénéficie du recul des rendements obligataires, que des compartiments cycliques comme les médias (+0,84%).

En tête du CAC 40, l’exploitant de centres commerciaux Unibail-Rodamco-Westfield gagne 2,76%.

En baisse, Rémy Cointreau perd 1,29% malgré des résultats semestriels supérieurs aux attentes, le groupe de spiritueux restant prudent sur le marché chinois.

Parmi les valeurs moyennes, Elior et Derichebourg prennent respectivement 10,86% et 7,02% après avoir qualifié discuter de la possibilité pour l’une alliance.

TAUX La perspective pour l’un ralentissement de la remontée des taux américains, qui a fait reculer les rendements des Treasuries mercredi, a un impact plus marqué encore sur les rendements de référence européens: celui du Bund allemand à dix ans chute de 10 points à 1,815%, au plus bas à partir de six semaines, tout comme le deux ans, qui revient à 2,044%.

CHANGES Le dollar recule pour la 3ème séance pour l’affilée face aux autres grandes devises (-0,19%), un mouvement favorisé à la fois par le compte rendu de la Fed et par l’absence de nombreux cambistes américains.

L’euro modère sa progression face au billet vert à 1,0404 (+0,09%) dans l’attente du compte rendu de la BCE, après un pic à 1,0448.

La bouqin sterling avance au un peu avant à partir de près de trois mois face au dollar à 1,2124 (+0,60%).

PÉTROLE

Le marché pétrolier reste orienté à la baisse et près de ses récents plus bas de deux mois, la perspective pour l’un plafonnement du prix du brut russe largement supérieur à son coût pour l’extraction rassurant les traders sur le risque de tension sur l’offre mondiale.

Le Brent abandonne 0,73% à 84,79 dollars le baril et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) 0,27% à 77,73 dollars. Tous deux avaient cédé plus de 3% mercredi en réaction aux informations selon lesquelles le G7 peut plafonner le prix payé pour le brut russe entre 65 et 70 dollars le baril, tandis que son prix de revient est estimé autour de 20 dollars.

(Rédigé par Marc Angrand)

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