Les actions montent, le dollar baisse, Powell peu disert sur le 'tapering'

Les actions montent, le dollar baisse, Powell peu disert sur le 'tapering'

LES ACTIONS MONTENT, LE DOLLAR BAISSE, POWELL PEU DISERT SUR LE 'TAPERING'LES ACTIONS MONTENT, LE DOLLAR BAISSE, POWELL PEU DISERT SUR LE ‘TAPERING’

par Laetitia Volga

PARIS (Reuters) – Les Bourses européennes ont accompli en hausse vendredi après le discours jugé accommodant du président de la Réserve fédérale nord-américaine, Jerome Powell, qui a réaffirmé le caractère momentané de l’inflation et s’est abstenu de donner de date sur une éventuelle réduction des achats pour l’actifs.

À Paris, le CAC 40 a gagné 0,24% à 6.681,92 points. Le Footsie britannique a pris 0,32% et le Dax allemand a avancé de 0,37%.

L’indice EuroStoxx 50 a fini en hausse de 0,51%, le FTSEurofirst 300 de 0,37% et le Stoxx 600 de 0,43%.

A Wall Street, le Nasdaq Composite et le Standard & Poor’s-500 ont atteint des records après le discours de Jerome Powell, qui n’a pas apporté pour l’indication sur un ralentissement des achats pour l’actifs de l’institution, le principal sujet de préoccupation des investisseurs à partir de plusieurs semaines.

S’exprimant dans le cadre du symposium de Jackson Hole, le président de la Fed a toutefois annoncé être en accord avec la majorité de ses collègues des antennes régionales sur le fait qu’un ‘tapering’ peut être appropriée « cette saison ».

« Je pense que le marché a estimé car cela fait partie intégrante de l’approche attentiste adoptée par Powell (…) Je pense que, de façon générale, ce qu’il a fait, c’est de à coup sûr repousser l’annonce explicite et le début du ‘tapering’ à novembre, (…) en l’occurence qu’à la fin du 3ème trimestre en sept. », a déclaré David Petrosinelli, trader senior chez Insperex.

Alan Ruskin, responsable de la stratégie internationale chez Deutsche Bank, a déclaré que sa plus grande inquiétude « est que la Fed se trompe sur le caractère temporaire de l’inflation et qu’elle doive freiner plus tôt que anticipé ».

VALEURS EN EUROPE

Une très large partie des compartiments européens a fini en hausse et le domaine des matières premières s’est distingué, son indice Stoxx progressant de 1,92% avec la hausse des cours des métaux.

A Paris, ArcelorMittal a fini en tête du CAC 40 avec un gain de 2,80% et à Londres, Rio Tinto, BHP, Glencore et Anglo American ont pris de 2,15% à 3,01%.

Just Eat Takeaway a chuté de 7,53% à Amsterdam après l’adoption par le conseil municipal de New York pour l’un texte prévoyant de plafonner les commissions que les sociétés de livraison de repas imposent aux restaurants.

CHANGES

La perspective du maintien de la politique monétaire présente de la Fed se reflète naturellement dans les rendements de la dette souveraine nord-américaine. Le rendement des Treasuries à dix ans recule de 3 points de base à 1,3121%, contre environ 1,337% peu avant l’intervention de Jerome Powell.

Le rendement du Bund allemand à dix ans a accompli pour sa part autour de l’équilibre.

CHANGES

Le discours très attendu du président de la Fed, reçu comme étant globalement accommodant, a fait reculer le dollar.

Jerome Powell a mentionné qu’un éventuel ‘tapering’ n’était pas un signe avant coureur pour l’une hausse de taux par la continuité.

L' »indice dollar », qui mesure l’évolution du billet vert face à un panier de devises de référence, perd 0,39% au plus bas à partir de dix jours.

L’euro en a profité pour passer momentanément à plus de 1,18 dollar pour la 1ère fois à partir de le 13 août.

PÉTROLE

Le marché pétrolier monte en raison des inquiétudes concernant les perturbations de l’offre, plusieurs compagnies pétrolières ayant commencé à stopper leur production dans le golfe du Mexique en prévision pour l’une tempête tropicale, susceptible de se améliorer en ouragan.

Le Brent gagne 2,14% à 72,59 dollars le baril et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) 2,12% à 68,85 dollars.

LES INDICATEURS DU JOUR

Avec le discours de Jerome Powell, les indicateurs de la journée n’ont eu aucun effet sur la tendance.

La hausse des dépenses de consommation des ménages américains a ralenti à 0,3% en juillet et l’indice « core PCE », qui exclut l’électricité et l’alimentation, a aussi augmenté de 0,3%, après avoir progressé de 0,5% en juin.

Le moral des ménages américains s’est dégradé au mois pour l’août avec un indice à 70,3, un plus bas à partir de décembre 2011, pour l’après les résultats définitifs de l’enquête mensuelle de l’Université du Michigan.

(Laetitia Volga, édité par Bertrand Boucey)

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