Les actions profitent d'une accalmie, léger soulagement sur la Fed

LES BOURSES EUROPÉENNES AVANCENT À MI-SÉANCELES BOURSES EUROPÉENNES AVANCENT À MI-SÉANCE

par Laetitia Volga

PARIS (Reuters) – Wall Street est demandée en hausse et les Bourses européennes avancent vendredi à mi-séance, des propos rassurants de responsables de la Réserve fédérale favorisant la remontée des actions en cette fin de semaine malgré la crainte de récession, la contraction de l’économie chinoise et des résultats décevants outre-Atlantique. Les contrats à terme signalent un gain de 0,52% pour le Dow Jones, de 0,32% pour le Standard & Poor’s-500 et de 0,23% pour le Nasdaq. À Paris, le CAC 40 0,5% à 5.945,28 vers 11h45 GMT. À Francfort, le Dax prend 1,58% et à Londres, le FTSE s’octroie 1%.

L’indice paneuropéen FTSEurofirst 300 avance de 0,88%, l’EuroStoxx 50 de la zone euro de 1,05% et le Stoxx 600 de 0,79%. Les investisseurs laissent pour l’instant de arôme les craintes liées à une éventuelle récession et à la contraction de l’économie chinoise au seconde trimestre pour privilégier les dernières déclarations de Christopher Waller, gouverneur de la Fed, et de James Bullard, président de la Fed de Saint-Louis.

Ces derniers, parmi les membres le plus « faucons » de la banque centrale nord-américaine, sont favorables à une nouvelle hausse des taux pour l’but de 75 points de base lors de la réunion de travail de politique monétaire du 27 juillet et non à un relèvement plus important comme le redoutent des investisseurs après l’accélération de l’inflation en juin.

Les marchés étudieront attentivement les chiffres des ventes au détail et de la réalisation industrielle américaines avant l’ouverture à Wall Street.

« Les risques de récession ont augmenté à partir de le début de l’année », a déclaré Mike Bell chez JP Morgan Asset Management. « S’il y a un signe pour l’un désengagement des consommateurs, le risque de récession sera plus précis. »

LES VALEURS À SUIVRE À WALL STREET

Après les résultats décevants de JPMorgan Chase et de Morgan Stanley jeudi, Wells Fargo a aussi publié une baisse plus conséquente que anticipé de son bénéfice trimestriel. La banque nord-américaine reculait de 3% dans les échanges avant l’ouverture.

Le n° un mondial de la gestion pour l’actifs BlackRock a aussi fait état pour l’une baisse plus conséquente que anticipé de son bénéfice trimestriel.

Les résultats de Citi pour le seconde trimestre sont aussi attendus.

VALEURS EN EUROPE

En Europe, les groupes haut de gamme Burberry et Richemont perdent environ 7% après la publication de leur chiffre pour l’affaires trimestriel, pénalisé par les confinements en Chine, et la baisse plus marquée que anticipé du produit intérieur brut de la seconde économie mondiale sur la période avril-juin.

Les concurrents français Hermès, LVMH et Kering cèdent de 0,96% à 3,01%.

Le géant minier Rio Tinto perd 1,88% après avoir averti que le manque de main-d’oeuvre dans l’Etat pour l’Australie-Occidentale et la hausse de l’inflation auraient un impact sur ses bénéfices au deuxième semestre.

En hausse, le constructeur automobile Aston Martin bondit de 21,49% après avoir annoncé que le fonds souverain pour l’Arabie Saoudite allait être son seconde actionnaire avec une participation de près de 17% dans le cadre pour l’une augmentation de capital.

TAUX

Les rendements des bons du Trésor américain reculent, à 2,9429% pour les titres à dix ans et 3,1201% pour le deux ans.

Si le segment deux ans-dix ans de la courbe des taux reste inversé, l’écart entre les deux échéances s’est réduit à 18 points de base, contre plus de 27 points en début de journée jeudi, soit son un peu avant niveau à partir de sept. 2000 selon les données Refinitiv.

En Europe, le dix ans allemand recule à 1,153%. Son équivalent italien cède cinq points de base, à 3,36%, après avoir bondi de près de 15 points de base jeudi après la démission du président du Conseil, Mario Draghi, rejetée par le président de la République.

Peter McCallum, stratège chez Mizuho, a déclaré que les derniers rebondissement plaçaient l’Italie dans un « no man’s land », sans que l’on sache si un nouveau vote de confiance peut être envisagé.

« Pour l’maintenant là, nous sommes dans l’incertitude », a ajouté le stratège.

CHANGES

Le billet vert recule légèrement par rapport à un panier de référence (-0,28%) après un un peu avant de 20 ans la veille favorisé par les anticipations de remontée de taux aux Etats-Unis et son statut pour l’actif refuge.

L’euro remonte autour de 1,006 dollar.

PÉTROLE

Le marché pétrolier est en hausse après qu’un responsable américain a déclaré à Reuters que l’Arabie saoudite ne devrait pas augmenter sa production de pétrole dans l’immédiat.

La hausse des cours s’appuie aussi sur l’espoir de hausses de taux moins soutenues aux Etats-Unis.

Le Brent prend 1,97% à 101,05 dollars le baril et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) 1,46% à 97,18 dollars.

(Rédigé par Laetitia Volga, édité par)

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