La Bourse de Paris perd 0,51%, plombée par le luxe

Les Bourses européennes clôturent en net recul, craintes liées à l'inflation et la Fed

Les Bourses européennes ont achevé la semaine dans le de couleur rouge sur des craintes liées à l’inflation et à la remontée des taux, Paris perdant 1,75% et Francfort 1,94% vendredi.

L’indice parisien CAC 40 a lâché 125,57 points à 7.068,59 points. Sur la semaine, il a perdu 1,04%. A Francfort, l’indice vedette, le Dax, a reculé de 308,45 points, à 15.603,88 points. Son repli sur la semaine s’élève à 1,76%. Le MDax des valeurs moyennes a de son arôme lâché 2,03%, à 33.642,36 points.

« Fondamentalement, la question de la Réserve fédérale étasunienne et des taux entraîne le marché à la baisse », commente Nicolas Budin, responsable de la gestion actions chez Myria AM.

« La Fed est dans les radars et ça s’agite sur l’inflation et en conséquence sur les anticipations de hausses de taux » compte tenu des cours du baril de pétrole qui ont atteint leur un peu avant à compter de sept ans cette semaine, apporte l’expert, interrogé par l’AFP.

La Réserve fédérale étasunienne (Fed) réunit son comité de politique monétaire en milieu de semaine prochaine et les investisseurs attendent des précisions sur son scénario de remontée des taux.

Le marché prévoit une 1ère remontée des taux pour mars mais les investisseurs vont scruter le discours du boss de la Fed, Jerome Powell, pour connaître l’ampleur de la hausse, facteur pour l’incertitude.

Les tensions géopolitiques au sujet des relations Russie-Ukraine contribuaient au mouvement pour l’aversion au risque.

En outre, pour des raisons techniques, avec l’arrivée à échéance de plusieurs produits financiers, les mouvements étaient exacerbés lors de celle ci séance de la semaine, selon l’expert.

Si les marchés américains devaient poursuivre leur correction la semaine prochaine, un « effet de contagion » peut avoir lieu sur les indices européens, prévient M. Budin.

La rotation sectorielle s’est poursuivie cette semaine en faveur des secteurs financiers, des matières premières et de l’automobile, au détriment des valeurs technologiques et de croissance qui ont souffert de la hausse des rendements sur le marché de la dette souveraine.

Le fabricant de turbines Siemens Energy (-16,63% à 19,13 euros) est sans aucun doute le grand perdant de la séance à Francfort après avoir abaissé ses prévisions pour l’année 2022 surtout en raison de sa filiale dans l’éolien Siemens Gamesa, qui a dégradé ses perspectives.

A Paris, les plus fortes pertes ont été subies par le groupe sidérurgique ArcelorMittal (-7,33% à 28,84 euros), tandis qu’Alstom a reculé de 5,03% à 31,50 euros.

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