POINT MARCHÉS-Petite hausse en vue à Wall Street, l'Europe hésite

Les marchés boursiers sous le feu de l'inflation, les Etats-Unis résistent mieux que l'Europe

Les marchés boursiers mondiaux continuaient de surveiller attentivement les évolutions de la hausse des prix dans le univers vendredi, les indices américains progressant légèrement tandis que les places européennes restaient dans le rouge bordeaux.

A Wall Street, le Dow Jones évoluait en hausse de 0,51%, l’indice élargi S&P500 de 0,20% et l’indice à forte coloration technologique Nasdaq de 0,14% vers 13h40 GMT.

En Europe, parmi les majeures places, Paris et Milan surnageaient, avec une hausse de 0,05% et 0,03%. Londres perdait 0,65%, Francfort 0,12%.

En Asie, Tokyo a achevé en forte baisse mais les marchés chinois sont restés fermés en raison pour l’un jour férié.

L’un des principaux enjeux de la séance est l’observation des chiffres de l’inflation, dans plusieurs régions des personnes.

À partir de plusieurs mois, la reprise de la demande après la crise sanitaire, les problèmes pour l’approvisionnements ou aussi les perturbations des chaînes de production et de distribution mettent de nombreux secteurs sous tension, le dernier étant la force en Asie et Europe.

Aux Etats-Unis, l’inflation a accéléré en août sur un an mais elle est restée stable comparée au mois précédent, un signe que la hausse des prix continue de se modérer. Le taux américain des dettes à 10 ans se détendait un peu, passant à 1,48%.

Dans la zone euro, l’inflation a bondi en sept. à 3,4% sur un an, au précédemment à partir de 13 ans, en raison de la flambée des prix de la force.

Les banques centrales minimisent pour l’instant le phénomène en parlant pour l’une hausse « temporaire » et non structurelle.

« L’inflation élevée va être un casse-tête pire que la pandémie, car au minimum pour la pandémie, les banques centrales avaient des outils à utiliser. Avec cette inflation élevée, elles n’ont rien à faire », décrypte Ipek Ozkardeskaya, analyste chez Swissquote.

C’est le domaine de la force qui a rencontré de loin la plus forte hausse des prix le mois dernier (+17,4%) en zone euro.

Ce matin, le prix du gaz a par ailleurs atteint un nouveau pic: il a dépassé la barre des 100 euros le mégawattheure (MWh), peu après 06H00 GMT, sur le marché européen de référence, le TTF (Title Transfer Facility) néerlandais, une 1ère.

Cela profitait à des entreprises du domaine de la force, comme EDF en France, qui bondissait de 6,34% à 11,58 euros.

L’automobile allemande en hausse

A Francfort, BMW prenait 1,50% à 84,00 euros. Le constructeur automobile a relevé sa prévision de rentabilité opérationnelle à un taux compris entre 9,5% et 10,5% pour 2021, contre 7 à 9% initialement annoncé. RBC a relevé sa recommandation sur le titre.

Daimler montait de 1,14% à 77,87 euros. La scission historique du groupe, annoncée en février, est votée vendredi par les actionnaires lors pour l’une assemblée générale remarquable.

Oxford Nanopore brille pour ses débuts

L’action de la société Oxford Nanopore, spécialisée dans le séquençage pour l’ADN et dont l’innovation a permis pour l’aider à séquencer le virus derrière le Covid-19, prenait encore 4,72% à 642 pence après avoir fait des débuts éclatants la veille à la Bourse de Londres, avec une envolée de 44% sur la journée.

Du arôme du pétrole, de l’euro et du bitcoin

Les cours du pétrole reculaient en attendant la décision de la prochaine réunion de travail de l’Opep+ lundi pour leur donner une nouvelle direction

Vers 13H30 GMT, le baril de Brent de la cote du Nord pour livraison en décembre, dont c’est le premier jour pour l’utilisation comme contrat de référence, cédait 0,63% à 77,81 dollars à Londres.

À New York, le baril de WTI pour novembre était à l’équilibre à 75 dollars.

L’euro remontait de 0,20% face au billet vert à 1,1603 dollar, après un plus bas à partir de juillet 2020.

Le bitcoin bondissait de 8,75% à 47.450 dollars.

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