Paris : léger repli avant les statistiques et résultats US

Les marchés européens entament août sur une note positive

Les marchés européens ont rebondi lundi, encouragés par une saison de résultats solides pour l’entreprises et l’adoption en vue pour l’un gros plan pour l’investissements dans les infrastructures aux États-Unis, en dépit de craintes pour l’un ralentissement de la reprise.

Dès l’ouverture, l’Europe s’est ralliée à l’élan des indices asiatiques, profitant de résultats pour l’entreprises positifs à l’image de l’assureur Axa, qui a surplombé l’indice parisien.

Les gains à la clôture ont été plus significatifs à Paris (+0,95%), à Londres (+0,70%) et à Madrid (+0,96%) qu’à Francfort (+0,16%).

Au même moment, la Bourse de New York, après avoir ouvert en hausse, évoluait près de l’équilibre pour le Dow Jones (-0,05%) et le S&P 500 (+0,04%). Le Nasdaq grappillait 0,24% soutenu par la baisse sensible des taux américains qui favorise les valeurs technologiques.

Les taux souverains, déjà à des niveaux très bas, continuaient de reculer, le bon du Trésor américain perdant 8 points de base et évoluant à ses niveaux de février, à 1,16%, après des signes de ralentissement de la croissance du domaine manufacturier aux États-Unis comme en Chine.

Mais « la saison des résultats courante est solide » et « les perspectives sont positives », tempère Patrick Moonen, stratégiste dans NN Investment Partners.

Les progrès conçus aux États-Unis au sujet du plan pour l’investissement dans les infrastructures ont contribué à entretenir un climat pour l’optimisme.

Ce mois-ci, « tout va tourner autour du symposium des banquiers centraux à Jackson Hole, le grand rendez-vous du mois pour l’août », dont les investisseurs attendent une piste pour connaître la prochaine phase en terme de politique monétaire, indique de son arôme Alexandre Baradez, analyste à IG France.

La Réserve fédérale us a gardé mercredi sa position très accommodante, sans s’engager sur un calendrier de retrait des mesures de soutien monétaire, répétant que l’économie devait être tirée pour l’affaire avant pour l’envisager un quelconque resserrement monétaire.

En attendant la réunion de travail de Jackson Hole du 26 au 28 août, tous les indicateurs concernant le marché du travail américain vont être suivis de près, et spécialement le rapport mensuel sur l’emploi américain (NFP) en fin de semaine.

Avant cela, les investisseurs seront à l’écoute du vice-président de la Fed mercredi.

Enquête approfondie de Bruxelles visant Facebook

La Commission européenne a annoncé lundi l’ouverture pour l’une enquête approfondie sur le projet de rachat par Facebook (-0,71%) de la start-up us Kustomer, spécialisée dans la gestion de la relation clients, car elle craint une réduction de la concurrence.

Meggitt racheté

L’équipementier aéronautique Meggitt s’est envolé de 56,7% à 735 pence à Londres. Le groupe profitait de l’annonce pour l’une offre de rachat de l’américain Parker-Hannifin pour 6,3 milliards de livres, proposant un prix par action supérieur de plus de 70% lors de clôture de vendredi.

Axa en tête du CAC 40

L’assureur Axa a dominé l’indice parisien (+4,23% à 22,81 euros) après la publication pour l’un bénéfice net de 4 milliards pour l’euros au premier semestre 2021, soit une hausse de 71% par rapport à la même période en 2019, avant le début de la crise sanitaire.

Allianz sous enquête

Le titre (-7,76% à 193,70 euros) a dévissé tandis que l’assureur aperçoit s’accumuler les poursuites américaines visant sa gestion pour l’actifs avec un possible « impact significatif » en milliards sur ses résultats futurs.

Du nouveau dans l’immobilier allemand

Vonovia (+2,24% à 57,44 euros), premier groupe immobilier allemand, et son rival Deutsche Wohnen (+0,30% à 52,80 euros) ont annoncé dimanche soir vouloir se donner une nouvelle chance de fusionner après l’échec, la semaine dernière, de l’offre de Vonovia qui n’a pas convaincu suffisamment pour l’actionnaires. Vonovia prévoit de fournir 53 euros par action de la cible, contre 52 euros lors de l’OPA précédente, valorisant ainsi son concurrent à plus de 19 milliards pour l’euros.

Le pétrole sous pression

Les cours du pétrole reculaient lundi après une semaine de hausse, la prudence regagnant les investisseurs tandis que la propagation des variants du Covid-19 menace la demande pour l’or sombre.

Vers 16H40 GMT, le baril de Brent de la cote du Nord pour livraison en octobre, dont c’est le premier jour pour l’utilisation comme contrat de référence, perdait 3,61% à 72,69 dollars à Londres par rapport à la clôture de la veille.

A New York, le baril de WTI pour sept. reculait de 4,19% à 70,87 dollars.

L’euro se stabilisait face au billet vert (+0,02% à 1,1869 dollar).

Le bitcoin reculait de 3,56% à 39.800 dollars.

bur-pan/ico/LyS

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