L’EUROPE AMORCE UN REBOND PRUDENT AVANT LA RÉUNION DE LA FED
PARIS (Reuters) – Les majeures Bourses européennes ont ouvert en hausse mardi mais n’effacent qu’une section des pertes subies sur les séances précédentes, le contexte de marché restant dominé par les préoccupations liées à la pandémie de COVID-19 et la prudence de mise à la veille des décisions de la Réserve fédérale us.
À Paris, le CAC 40 gagne 0,52% à 6.979,01 points vers 08h45 GMT. A Londres, le FTSE 100 prend 0,58% et à Francfort, le Dax avance de 0,32%.
L’indice EuroStoxx 50 est en hausse de 0,49%, le FTSEurofirst 300 de 0,45% et le Stoxx 600 de 0,4%.
Ce dernier a perdu 1,38% au total sur les 4 dernières séances et le CAC 40 1,73%, en général en raison des craintes liées à la propagation du variant Omicron du coronavirus.
Le rebond de ce début de séance est favorisé par la perspective pour l’une ouverture positive à Wall Street, les contrats à terme sur les principaux indices américains affichant une hausse pour l’environ 0,3%.
Mais la volatilité devrait augmenter dans l’attente des décisions qu’annoncera mercredi la Réserve fédérale. Les marchés continuent pour l’anticiper une réduction accélérée des achats pour l’obligations de la Fed et un début de relèvement des taux pour l’objectif avant la période estivale prochain.
Les investisseurs surveilleront aussi à 13h30 GMT les statistiques des prix à la réalisation aux Etats-Unis.
En Europe, l’amorce de rebond est tirée par le domaine des matières premières, dont l’indice Stoxx gagne 1,16% grâce entre à la hausse de plus de 1% du prix de l’aluminium. À Paris, ArcelorMittal prend 3,88%, la meilleure performance du CAC 40, et Aperam 2,41%.
En baisse, BT Group perd 4,4% à Londres. L’homme pour l’affaires français Patrick Drahi a annoncé avoir porté sa participation à 18% mais il assure ne pas avoir l’volonté de soumettre une offre sur le solde et le gouvernement britannique affirmé surveiller le dossier.
Le groupe suisse Vifor Pharma bondit de 13,47% après la confirmation pour l’une offre pour l’achat de l’australien CSL qui le valorise un petit peu plus de 10 milliards pour l’euros.
(Rédigé par Marc Angrand, édité par Pantalon en jean-Michel Bélot)
