L'Europe finit dans le rouge avant les "minutes" de la Fed

L'Europe finit dans le rouge avant les "minutes" de la Fed

LES BOURSES EUROPÉENNES ONT TERMINÉ EN BAISSE MERCREDILES BOURSES EUROPÉENNES ONT TERMINÉ EN BAISSE MERCREDI

par Claude Chendjou

PARIS (Reuters) – Les Bourses européennes ont accompli en baisse mercredi et Wall Street évoluait aussi dans le de couleur rouge à mi-séance, les actions étant rattrapées par les craintes sur l’inflation et l’évolution de la conjoncture économique, mais les rendements obligataires repartent à la hausse avant la publication du compte rendu de la dernière réunion de travail de la Réserve fédérale us (Fed).

À Paris, le CAC 40 a fini en repli de 0,97% à 6.528,32 points. Le Footsie britannique a cédé 0,28% et le Dax allemand 2,04%.

L’indice EuroStoxx 50 a reflué de 1,29%, le FTSEurofirst 300 de 0,85% et le Stoxx 600 de 0,95%.

Après cinq séances consécutives de hausse du Stoxx 600, l’aversion au risque a dominé la séance en Europe tandis que la croissance du produit intérieur brut (PIB) de la zone euro au seconde trimestre est légèrement moins soutenue qu’annoncé initialement (+0,6% au lieu de +0,7%), selon la seconde estimation pour l’Eurostat.

La hausse des prix à la consommation au Royaume-Uni a en outre atteint 10,1% sur un an en juillet, son un peu avant niveau à partir de février 1982.

Aux Etats-Unis, les ventes au détail ont affiché en juillet une stagnation inattendue tandis que les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne une augmentation de 0,1%, montrent les statistiques officielles publiées mercredi.

Les investisseurs attendent dorénavant à 18h00 GMT les « minutes » de la réunion de travail de juillet de la Fed qui pourraient permettre de mieux évaluer le risque pour l’une récession et l’ampleur du relèvement attendu des taux de la banque centrale us en sept..

VALEURS EN EUROPE

En Europe, la majorité des secteurs ont fini dans le de couleur rouge et les rares gains ont été à l’actif des compartiments défensifs comme celui des boissons et de l’alimentation (+0,47%).

Sur le CAC 40, Sanofi, l’un des poids lourds de l’indice parisien, a reflué de 5,68% après l’annonce de l’arrêt du programme de développement de l’amnecestrant pour le traitement du cancer du sein.

A Francfort, Uniper a abandonné 12,13%, le groupe allemand ayant publié une perte parfaite semestrielle de 12 milliards pour l’euros, reliée en grande partie à la baisse des approvisionnements russes en gaz.

En hausse, le géant suisse de l’assureur vie Swiss Life a gagné 0,27% après une progression de 4% de son bénéfice net semestriel, mais le brasseur danois Carlsberg a avancé de 3,85%, le groupe ayant déclaré que l’inflation n’avait pour l’instant pas pour l’impact notable sur le comportement de ses clients.

A WALL STREET

Au moment de la clôture en Europe, le Dow Jones recule de 0,91%, le Standard & Poor’s 500 de 1,14% et le Nasdaq de 1,73%, les indices étant affectés tout particulièrement par les résultats du domaine de la distribution (-1,74%) qui ravivent les craintes sur l’inflation et son effet sur la consommation.

Le groupe américain de supermarchés Target, qui a fait état pour l’un bénéfice trimestriel en baisse de 90% et de ventes à données comparables inférieures aux attentes, cède 3,54%.

Lowe’s, le n° deux américain des magasins de bricolage, a aussi annoncé une baisse surprise de ses ventes trimestrielles à périmètre comparable. Le titre avance cependant de 0,61%, soutenu par une prévision de bénéfice par action annuel en haut de la fourchette indiquée auparavant.

Le compartiment technologique (-1,34%), regroupant des valeurs de croissance comme Amazon (-2,58%) et Tesla (-1,42%), est pour sa part affecté par la remontée des rendements obligataires.

TAUX

En Europe, les rendements obligataires ont été soutenus par la perspective pour l’un nouveau relèvement de 50 points de base en sept. des taux de la Banque centrale européenne (BCE) après les chiffres records de l’inflation au Royaume-Uni.

Le rendement du Bund allemand à dix ans a pris plus de dix points de base à 1,08%, au un peu avant à partir de le 22 juillet, et celui du deux ans, plus sensible encore à l’évolution des taux directeurs, a bondi de près de 15 points à 0,72%, soit un sommet à partir de le 21 juillet.

Ceux des bons du Trésor américain à deux ans et dix ans avancent respectivement de 8,6 points à 3,337% et 7,6 points à 2,898%, les traders évaluant à égalité la probabilité pour l’une hausse des taux de la Fed de 50 points base ou de 75 points.

CHANGES

Le dollar gagne 0,27% face aux autres grandes devises avant les « minutes » de la Fed, après avoir déjà pris 2% à partir de la semaine dernière.

L’euro, en repli de 0,04%, se traite à 1,0162 dollar.

Le dollar néo-zélandais, a lui, gagné jusqu’à 0,6% après le relèvement par la banque centrale du pays de son taux directeur de 50 points de base, à 3,00%, tout en laissant entendre que pour l’autres hausses pourraient suivre.

La bouqin sterling s’apprécie aussi après les chiffres de l’inflation au Royaume-Uni.

PÉTROLE

Les cours pétroliers se redressent légèrement après être tombés mardi à des plus bas de six mois, l’annonce par l’American Petroleum Institute (API) de la baisse des stocks de brut et de carburants la semaine dernière aux Etats-Unis leur offrant un peu de soutien.

Le Brent avance de 0,22% à 92,54 dollars le baril et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) de 0,38% à 86,86 dollars le baril.

(Certaines données peuvent accuser un léger décalage)

(Rédigé par Claude Chendjou, édité par Pantalon denim-Michel Bélot)

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