L'Europe marque une pause après ses récents records

L'Europe marque une pause après ses récents records

LES BOURSES EUROPÉENNES TERMINENT EN LÉGÈRE BAISSELES BOURSES EUROPÉENNES TERMINENT EN LÉGÈRE BAISSE

par Claude Chendjou

PARIS (Reuters) – Les Bourses européennes ont repris leur souffle jeudi, terminant en légère baisse après plusieurs séances records, tandis qu’à Wall Street la tendance est hésitante à mi-séance, tandis que la saison des résultats trimestriels, principale contributrice aux gains des marchés pour l’actions, touche à sa fin.

À Paris, le CAC 40 a perdu 0,21% à 7.141,98 points, au lendemain pour l’un record en clôture à 7.167,80 points. Le Footsie britannique a abandonné 0,51% et le Dax allemand 0,18%.

L’indice EuroStoxx 50 a reflué de 0,38% et le FTSEurofirst 300 de 0,47%. Le Stoxx 600, en repli de 0,48%, n’est pas parvenu à enchaîner une septième séance consécutive dans le vert.

Tandis que les marchés pour l’actions ont été soutenus par les résultats globalement meilleurs que anticipé des entreprises, malgré les craintes liées à l’inflation et aux tensions sur les chaînes pour l’approvisionnement, des signes de reflux de l’appétit pour le risque commencent à poindre avec la fin de la période des publications des comptes financiers des sociétés, notent des investisseurs.

VALEURS EN EUROPE

Aux valeurs en Europe, Hermès a fini en tête du CAC 40 avec un gain de 3,40%. Le groupe haut de gamme a profité, pour l’après une réele origine de marché, pour l’informations selon lesquelles il peut intégrer l’indice EuroStoxx 50.

Arôme baisse, TotalEnergies a perdu 1,07%, dans le sillage du repli du compartiment pétrolier (-1,79%). Selon des sources, l’administration us a demandé à plusieurs pays grands consommateurs de pétrole, dont la Chine, l’Inde et le Japon, pour l’envisager un recours à leurs réserves stratégiques de brut, afin de faire baisser les tarifs du pétrole.

BP et Royal Dutch Shell ont abandonné pour leur part respectivement 1,62% et 1,69%.

Outre le pétrole, le compartiment minier (-1,66%) a affiché l’une des plus fortes baisses du Stoxx 600, les prix du cuivre à Londres étant tombés à un creux pour l’un petit peu plus pour l’un mois en raison pour l’une hausse des stocks.

Concernant les résultats pour l’entreprises, Thyssenkrupp (+6,33%) est soutenu par ses perspectives et un projet pour l’introduction en Bourse de ses activités dans l’hydrogène.

Vallourec en revanche a plongé de 14,38% après avoir ajusté ses prévisions et annoncé la mise en vente de ses activités en Allemagne.

Dans l’automobile, dont l’indice sectoriel (+0,24%) a résisté à la tendance dans le rouge bordeaux, Daimler a gagné 1,66% après une recommandation pour l’achat de Berenberg.

A l’inverse, Continental a reculé de 3,05% après l’annonce du départ de son directeur financier Wolfgang Schäfer, en lien avec les enquêtes en cours sur des soupçons de trucage de moteurs diesel.

Au chapitre des fusions-acquisitions, le groupe britannique Playtech a pris 3,91% après avoir reçu une offre pour l’achat de la part de JKO Play Ltd, une société détenue par Eddie Jordan, l’ancien boss de l’écurie de F1 du même nom.

A WALL STREET

Au moment de la clôture en Europe, le Dow Jones reculait de 0,22%, mais le Standard & Poor’s 500 avançait de 0,16 % et le Nasdaq de 0,24%

Les indices américains, qui évoluent à des niveaux records à la faveur de résultats pour l’entreprises globalement supérieurs aux prévisions, sont soutenus par les derniers comptes financiers des groupes de distribution.

Le compartiment des biens de consommation et celui de la distribution avancent respectivement de 1,24% et 2,11%, dans le sillage de la publication cette semaine des prévisions de Walmart, Target, Macy’s et Kohl’s.

Tandis que Nvidia, en hausse de 10,21%, porte le Nasdaq à l’aide de ses prévisions pour le 4ème trimestre, Cisco Systems, en repli de 9%, pèse sur le Dow en raison de ses perspectives pour le trimestre en cours.

LES INDICATEURS DU JOUR

Coté indicateurs, les inscriptions au chômage aux Etats-Unis ont diminué dans la semaine qui s’est achevée le 13 novembre, à 268.000, pour se rapprocher de leur niveau pour l’avant la pandémie de COVID-19, signe pour l’un redressement du marché du travail.

Les conditions pour l’activité dans la région de Philadelphie se sont par ailleurs améliorées​​​​​​​​​ en novembre​​​​​ avec un indice « Philly Fed » à 39,0 après 23,8 en​​​​​ ​​​​​​octobre.

CHANGES

Aux changes, le dollar cède 0,14% face aux autres grandes devises après avoir atteint son un peu avant niveau à partir de 16 mois.

L’euro gagne 0,3% à 1,1354 dollar après être tombé mercredi sous 1,13 pour la 1ère fois à partir de juillet 2020.

TAUX

Le rendement des obligations américaines à dix ans poursuit son repli, cédant 2,2 points de base, à 1,5821%, après un pic à 1,65% qui a déclenché des achats à bon compte.

En Europe, la tendance est la même, le rendement du dix ans allemand ayant fini en baisse de 3,9 points de base, à -0,280%, mais son équivalent a abandonné 4,9 points à 0,0680%.

PÉTROLE

Le marché pétrolier, orienté à la baisse en matinée, après des informations sur un éventuel recours aux réserves stratégiques dans plusieurs pays, reprend des teintes à la clôture des Bourses européennes.

Le baril de Brent gagne 0,61% à 80,75 dollars et celui du brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) avance de 0,41% à 78,7 dollars.

(Reportage Claude Chendjou, édité par Sophie Louet)

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