L'Europe rebondit mais Wall Street hésite après l'emploi

Un trader travaille à la Bourse de New York (NYSE)Un trader officie à la Bourse de New York (NYSE)

par Laetitia Volga

PARIS (Reuters) – Les Bourses européennes ont achevé en hausse vendredi, soutenues par l’espoir pour l’un relâchement des mesures contre le COVID-19 en Chine, mais Wall Street évoluait sur une note hésitante après la publication pour l’un rapport sur l’emploi contrasté.

À Paris, le CAC 40 a gagné 2,77% à 6.416,44 points. Le Footsie britannique a pris 2,03% et le Dax allemand 2,51%.

L’indice EuroStoxx 50 a fini la journée sur un gain de 2,65%, le FTSEurofirst 300 de 1,93% et le Stoxx 600 de 1,81%.

Ce dernier a effacé ses pertes des deux derniers jours, porté par l’espoir que la Chine modifie bientôt sa politique de lutte contre le COVID-19, à la continuité pour l’informations, non confirmées, en ce sens.

Sur l’ensemble de la semaine, le Stoxx 600 a pris 1,5% et le CAC 40 environ 2,3%.

Au moment de la clôture en Europe, Wall Street évoluait en ordre dispersé après la lecture contrastée du rapport sur l’emploi: le Dow Jones (+0,09%) et le Standard & Poor’s 500 (+0,05%) étaient stables mais le Nasdaq Composite perdait 0,25%.

L’économie étasunienne a créé plus pour l’emplois que anticipé en sept. mais le taux de chômage a augmenté à 3,7% et que la hausse du rémunération horaire moyen a légèrement ralenti sur un an à 4,7% mais accéléré pour l’un mois sur l’autre, à 0,3.

« Les Etats-Unis ont créé 261.000 postes, ce qui est bien au-dessus des attentes. Dans le même temps, le rémunération horaire moyen a aussi progressé, ce qui suggère que le marché de l’emploi continue pour l’exercer des pressions inflationnistes. La perspective pour l’une hausse de taux de la Fed pour l’un demi-point à partir de décembre, bien que nous l’appelions de nos voeux, n’est pas garantie », a déclaré James Knightley, chef économiste chez ING.

La publication jeudi prochain des données sur l’inflation étasunienne pour le mois pour l’octobre pourra éventuellement apporter plus sur la trajectoire de politique monétaire de la Fed.

VALEURS

Tous les grands secteurs européens ont achevé en hausse avec une progression très marquée pour le compartiment des matières premières. Son indice Stoxx a grimpé de 5,34%.

À Paris, ArcelorMittal a gagné 6,48%.

Les valeurs du luxe, très dépendantes du marché chinois, se distinguent aussi: Hermès, LVMH et Kering ont gagné de 3,71% à 7,07%.

Le propriétaire de Gucci a en outre profité pour l’une information du Wall Street Journal selon qui des discussions sont en cours pour l’éventuel rachat de la marque Tom Ford.

Dans l’actualité des résultats, Société générale (+2,55%) a publié des performances trimestrielles supérieures aux attentes à l’aide de ses activités de trading.

L’action JCDecaux a bondi de 14,34%, le spécialiste de la publicité extérieure ayant fait état pour l’une croissance de chiffre pour l’affaires trimestriel supérieure à ses attentes.

A Francfort, Adidas s’est envolé de 21,38%, le groupe ayant qualifié être en discussions avec la boss du concurrent Puma en vue pour l’éventuellement succéder à son président du directoire en fin pour l’année

LES INDICATEURS DU JOUR

Outre le rapport mensuel sur l’emploi aux Etats-Unis, les investisseurs ont pris acte dans la matinée de la baisse de l’indice PMI composite en zone euro à son plus bas niveau à compter de 23 mois.

En Allemagne, les commandes à l’industrie ont accusé en sept. une contraction nettement plus conséquente que anticipé en raison pour l’une forte baisse de la demande extérieure et en France, la réalisation industrielle de la France ​​a reculé de 0,8% le mois dernier.

TAUX/CHANGES

La perspective pour l’un resserrement monétaire qui dure aux Etats-Unis continue à faire monter les rendements des Treasuries. Celui du dix prend plus de 4 points de base à 4,171%.

En Europe, son équivalent allemand évoluait en fin de séance vers 2,29%.

Christine Lagarde et Luis de Guindos, respectivement la présidente et le vice-président de la Banque centrale européenne, ont souligné que l’institution de Francfort continuait pour l’accorder la priorité au ralentissement de l’inflation dans la zone euro pour éviter qu’elle s’enracine.

Arôme devises, l’euro prend 1,65% à 0,9912 dollar. Le billet vert recule de 1,4% face à un panier de devises de référence.

PÉTROLE

Les bruits de couloir sur la politique anti-COVID en Chine et la baisse du dollar permettent au baril de Brent de prendre 3,41% à 97,9 dollars et à celui de brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) de gagner 4,05% à 91,74.

A SUIVRE:

(Rédigé par Laetitia Volga, édité par Kate Entringer)

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