L'Europe termine dans le rouge, l'aversion au risque éclipse l'entretien Biden-Xi

L'Europe termine dans le rouge, l'aversion au risque éclipse l'entretien Biden-Xi

LES BOURSES EUROPÉENNES TERMINENT EN BAISSELES BOURSES EUROPÉENNES TERMINENT EN BAISSE

par Claude Chendjou

PARIS (Reuters) – Les Bourses européennes ont accompli en baisse vendredi et Wall Street évoluait dans le de couleur rouge à mi-séance après une ouverture positive, les marchés pour l’actions étant pénalisés par la publication dans l’après-midi des chiffres des prix à la réalisation aux Etats-Unis qui suggèrent la poursuite pour l’une inflation élevée.

À Paris, le CAC 40 a accompli sur un recul de 0,31% à 6.663,77 points. Le Footsie britannique a grignoté 0,07% mais le Dax allemand a perdu 0,09%.

L’indice EuroStoxx 50 a reflué de 0,16%, le FTSEurofirst 300 de 0,25% et le Stoxx 600 de 0,26%.

Sur l’ensemble de la semaine, l’indice parisien affiche un repli de 0,39%, et le Stoxx 600 de 1,20%, en raison en général des inquiétudes persistantes sur le ralentissement de la croissance mondiale.

Tandis que l’annonce pour l’un entretien téléphonique entre les présidents américain et chinois avait contribué à rassurer les investisseurs sur les tensions entre Washington et Pékin, la hausse plus forte que anticipé des prix à la réalisation en août aux Etats-Unis a ravivé les craintes pour l’une inflation qui peut demeurer élevée, ce qui amènerait la Fed à durcir sa politique monétaire.

Le président américain Joe Biden et son homologue chinois Xi Jinping se sont parlé au téléphone durant environ 90 minutes, leur premier entretien de ce genre à partir de sept mois, pour évoquer notamment la concurrence entre les deux premières économies de la planète et les moyens de prévenir pour l’éventuels conflits.

A WALL STREET

Au moment de la clôture en Europe, le Dow Jones reculait de 0,30%, le Standard & Poor’s 500 de 0,23% et le Nasdaq de 0,12%.

Aux craintes sur l’inflation s’ajoutent les interrogations sur la vigueur de la reprise de l’économie. Les espoirs nés pour l’une détente entre la Chine et les Etats-Unis n’ont pas suffi à éclipser dans l’style des investisseurs l’approche de la réunion de travail de la Réserve fédérale us des 21 et 22 sept..

Sur le S&P-500, une grande partie des indices sont dans le de couleur rouge. Les rares valeurs en hausse sont celles de l’électricité comme Exxon Mobil (+0,35%), Occidental Petroleum (+0,79%), Chevron (+0,44%) ou bien encore Halliburton (+0,77%), soutenues par une remontée des cours du pétrole.

Sur le Nasdaq, les géants de la technologique comme Apple ou bien encore Alphabet, la maison mère de Google, accusent des replis de respectivement 3,3% et 1,2%.

Le groupe pharmaceutique Humanigen plonge de plus de 15% après un abaisement de recommandation par Credit Suisse et Jefferies.

VALEURS

En Europe, les espoirs pour l’un réchauffement entre Washington et Pékin ont tiré le compartiment des valeurs technologiques (+0,65%) et celui des matières premières (+1,14%) avec tout particulièrement une hausse des cours des métaux de base, comme le nickel ou le cuivre.

Le CAC 40 est soutenu en général par les valeurs du luxe comme LVMH, qui a gagné 0,77% après un relèvement de recommandation de HSBC. Hermès a pris 0,97% et Kering 0,06%.

A Francfort, BioNTech a avancé de 2,5% après des déclarations de deux de ses dirigeants au Spiegel sur leur volonté de demander l’autorisation de leur vaccin contre le COVID-19 pour les petits de cinq à 11 ans.

Sur le Stoxx 600, Fresenius Medical Care (-4,81%) a accusé l’un des plus forts replis, pénalisé par le renouvellement de recommandation de JPMorgan qui abaissé le titre à « sous-pondération ».

CHANGES

Sur le marché des changes, l’indice mesurant les fluctuations du dollar face à un panier de devises de référence a progressé de 0,08%.

L’euro, lui, recule légèrement de 0,05% face au billet vert à 1,1819 dollar.

TAUX

Les rendements des bons du Trésor à 10 ans remontent de plus de 4 points de base, à 1,3479%, après un repli ces derniers jours en proportion de pour l’importantes adjudications.

Les principaux rendements européens comme le dix ans allemand et son équivalent français ont suivi le mouvement.

PÉTROLE

Sur le marché pétrolier, les cours affichent une parfaite hausse, portés par des signes pour l’un resserrement croissant de l’offre aux Etats-Unis après les dégâts causés par l’ouragan Ida. Les trois quarts de la réalisation pétrolière offshore du golfe du Mexique, soit environ 1,4 million de barils par jour, sont à l’arrêt à partir de fin août.

L’Opep devrait néanmoins réviser à la baisse lundi sa prévision de la demande de brut pour 2022, selon deux sources proches du cartel et de ses alliés.

Le baril de Brent gagne 1,92% à 72,82 dollars le baril et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) avance de 1,48% à 69,61 dollars.

(Reportage Claude Chendjou, édité par Bertrand Boucey)

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *