L'intérêt retrouvé pour les actions se confirme

L'INTÉRÊT RETROUVÉ POUR LES ACTIONS SE CONFIRMEL’INTÉRÊT RETROUVÉ POUR LES ACTIONS SE CONFIRME

par Marc Angrand

PARIS (Reuters) – Wall Street est demandée dans le vert et les Bourses européennes progressent à mi-séance vendredi, les investisseurs ayant retrouvé de l’appétit pour les actifs à risque après le début réussi des publications de résultats aux Etats-Unis et des indicateurs économiques jugés rassurants.

Les contrats à terme sur les principaux indices new-yorkais signalent une ouverture en hausse de 0,42% pour le Dow Jones, de 0,32% pour le Standard & Poor’s 500 et de 0,26% pour le Nasdaq.

Le S&P 500 enregistré jeudi sa plus forte progression en pourcentage sur une séance à partir de début mars (+1,69%) après une série de résultats meilleurs qu’attendu, le reflux des inscriptions hebdomadaires au chômage au plus bas à partir de 19 mois et le ralentissement des prix à la réalisation.

À Paris, le CAC 40 gagne 0,34% à 6.708,12 points vers 11h00 GMT après un pic à 6.727,73, son meilleur niveau à partir de le 7 sept.. À Londres, le FTSE 100 prend 0,26% et à Francfort, le Dax avance de 0,23%.

L’indice EuroStoxx 50 est en hausse de 0,33%, le FTSEurofirst 300 de 0,36% et le Stoxx 600 de 0,28%, au un peu avant à partir de le 23 sept..

Ce dernier affiche pour l’instant une progression de 2,17% sur l’ensemble de la semaine et sauf retournement de tendance, il devrait donc enregistrer sa meilleure performance hebdomadaire à partir de la mi-mars.

Les investisseurs laissent pour l’instant de arôme les craintes liées à l’inflation et aux politiques monétaires pour privilégier l’amélioration marquée des résultats des sociétés cotées et les signaux jugés rassurants sur la conjoncture économique aux Etats-Unis.

La ratification par le président américain, Joe Biden, de la loi relevant le plafond de la dette étasunienne contribue aussi à l’amélioration du sentiment général.

La séance à venir sera animée notamment par les chiffres des ventes au détail aux Etats-Unis en sept., à 12h30 GMT, et l’indice de confiance du consommateur américain de l’université du Michigan à 14h00 GMT.

VALEURS EN EUROPE

En Europe, la hausse profite à la grande majorité des secteurs, à débuter par celui des banques après les résultats meilleurs qu’attendu publiés es derniers jours par plusieurs grands noms américains. L’indice Stoxx du compartiment progresse de 1,49% et à Paris, Société générale (+2,47%), BNP Paribas (+2,01%) et Crédit agricole (+1,84%) figurent dans le peloton de tête du CAC 40.

La vedette de la journée sur le marché parisien reste OVHcloud, dont l’action se traite 7,03% au-dessus de son prix pour l’introduction pour sa 1ère séance de cotation.

A la baisse, Pearson chute de 12,02% après avoir détaillée que l’impact de l’épidémie de COVID-19 sur les inscriptions universitaires aux Etats-Unis avait contribué à la baisse de 9% du chiffre pour l’affaires sur ce marché sur les neuf premiers mois de l’année.

TAUX Le rendement des bons du Trésor américain à dix ans est reparti à la hausse après trois séances de repli, pour remonter à 1,5458%, soit un gain de plus de deux points de base.

Sur les marchés obligataires européens, le dix ans allemand reprend un peu moins pour l’un point à -0,17% après en avoir perdu plus de cinq jeudi et le français remonte à 0,17%, mais tous deux restent sous les plus hauts de cinq mois touchés en début de semaine sur fond de craintes de « stagflation ».

CHANGES

Le dollar est pratiquement inchangé face aux autres grandes devises (-0,05%) mais se dirige vers sa 1ère baisse hebdomadaire à partir de le début du mois de sept..

L’euro remonte autour de 1,1610 dollar et le yen réduit un peu ses pertes après être tombé en début de journée à son plus bas niveau à partir de trois ans face au billet vert.

Du arôme des cryptomonnaies, le bitcoin prend d’autant plus de 3% après avoir brièvement atteint 60.000 dollars pour la 1ère fois à partir de avril.

PÉTROLE

Le marché pétrolier reste orienté à la hausse, forcément soutenu par des fondamentaux favorables entre tension sur l’offre et croissance de la demande.

Le Brent gagne 0,85% à 84,71 dollars le baril après un un peu avant de trois ans à 85,1 et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) prend 0,8% à 81,96 dollars après un pic à 82,3, au un peu avant à partir de 2014.

L’un et l’autre devraient gagner plus de 3% sur la semaine.

(Reportage Marc Angrand, édité par Blandine Hénault)

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