L'Opep réduit sa prévision de demande de pétrole pour 2022 et 2023

L'Opep réduit sa prévision de demande de pétrole pour 2022 et 2023

Photo d'archives du logo de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) à son siège en AutrichePhoto pour l’archives du logo de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) à son siège en Autriche

par Alex Lawler

LONDRES (Reuters) – L’Opep a annoncé lundi avoir réduit sa prévision de croissance de la demande mondiale de pétrole pour 2022, pour la cinquième fois à partir de avril, et pour 2023, en citant tout particulièrement le niveau de l’inflation et la hausse des taux pour l’avantage.

L’Organisation des pays exportateurs de pétrole annoncé avoir revu sa prévision de demande globale pour cette saison à 2,55 centaines de milliers de barils par jour (bpj), soit une baisse de 100.000 bpj par rapport à sa précédente prévision.

« L’économie mondiale est entrée dans une période pour l’incertitude importante, avec aujourd’hui pour l’obstacles au 4ème trimestre de 2022 », a déclaré l’Opep dans son rapport.

« Les risques baissiers comportent une inflation élevée, le resserrement monétaire des majeures banques centrales, les niveaux élevés de la dette souveraine dans de nombreuses régions, le resserrement des marchés du travail et la persistance des problèmes de la chaîne pour l’approvisionnement », a ajouté l’organisation.

Pour 2023, elle a abaissé sa prévision de 100.000 bpj à 2,24 centaines de milliers.

Le cartel se réunit à Vienne le 4 décembre, la veille de l’entrée en vigueur pour l’un embargo sur le pétrole russe.

Les pays producteurs ont procédé en octobre à une réduction de leurs pompages de 100.000 bpj en octobre avant de convenir pour l’une diminution de deux centaines de milliers de bpj à partir de novembre, malgré l’opposition de plusieurs pays dont les Etats-Unis.

Pour l’après le rapport mensuel, la réalisation de l’Opep a baissé de 210.000 bpj le mois dernier, pour atteindre 29,49 centaines de milliers de bpj, sous l’impulsion de l’Arabie saoudite et de l’Angola, une diminution plus conséquente que anticipé.

(Version française Laetitia Volga, édité par Sophie Louet)

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