Nouveau repli en vue en Europe après Wall Street

LES BOURSES EUROPÉENNES SONT ATTENDUES EN BAISSELES BOURSES EUROPÉENNES SONT ATTENDUES EN BAISSE

PARIS (Reuters) – Les majeures Bourses européennes sont attendues en baisse mercredi dans le sillage de Wall Street, qui a accusé le coup pour l’une dégradation plus marquée qu’anticipé du moral des ménages américains, une nouvelle visite raviver les craintes liées à l’inflation et qui a ramené le risque de récession au premier plan des préoccupations des investisseurs.

Les contrats à terme sur indices suggèrent une baisse de 0,66% pour le CAC 40 à Paris, de 0,51% pour le Dax à Francfort, de 0,75% pour le FTSE 100 à Londres et de 0,54% pour l’EuroStoxx 50.

L’indice de confiance du consommateur du Conference Board a reculé de 4,5 points en juin à 98,7 et la composante des anticipations est tombée à son plus bas niveau à partir de mars 2013, ce qui augure selon les responsables de l’enquête pour l’une dégradation de la croissance au deuxième semestre et pour l’un risque de récession.

Et les déclarations de responsables de la Réserve fédérale étasunienne réaffirmant la nécessité pour l’une remontée rapide des taux pour juguler l’inflation n’ont pas rassuré les investisseurs: Mary Daly, la présidente de la Fed de San Francisco, a souligné que la banque centrale agissait « aussi vite que possible » et son homologue de New York, John Williams, a jugé nécessaire pour l’agir « rapidement ».

Les inquiétudes liées à la conjoncture étasunienne ont ainsi rapidement repris le dessus sur le soulagement provoqué mardi par l’assouplissement des règles de quarantaine en Chine.

Les investisseurs attendent maintenant l’intervention de Jerome Powell, le président de la Réserve fédérale, lors pour l’un polémique avec ses homologues de la Banque centrale européenne (BCE), Christine Lagarde, et de la Banque pour l’Angleterre, Andrew Bailey, dans le cadre du Forum des banques centrales à Sintra, au Portugal.

À WALL STREET

La Bourse de New York a fini en parfaite baisse mardi, plombée par les chiffres de l’enquête sur le moral des ménages, qui déterminent craindre une dégradation de la situation économique à deux semaines du début de la période des publications de résultats.

L’indice Dow Jones a cédé 1,56%, ou 491,27 points, à 30.946,99, le Standard & Poor’s 500 a perdu 78,56 points (-2,01% ) à 3.821,55 et le Nasdaq Composite a reculé de 343,01 points (-2,98%) à 11.181,54.

Parmi les poids lourds de la cote, Amazon a chuté de 5,14%, Microsoft de 3,17% et Apple de 2,98%.

Nike a par ailleurs abandonné 7,0% après avoir fait état pour l’une prévision de bénéfice inférieure aux attentes.

Les contrats à terme sur les principaux indices suggèrent une ouverture en légère hausse.

EN ASIE

À la Bourse de Tokyo, l’indice Nikkei a fini en baisse de 0,91%, les technologiques ayant souffert du repli du Nasdaq mardi : Tokyo Electron a cédé 2,84%, SoftBank 1,64%.

À rebours de la tendance, les compagnies pour l’électricité ont profité des déclarations du Premier ministre japonais, Fumio Kishida, sur sa volonté pour l’utiliser autant que possible les capacités du nucléaire.

En Chine, le SSE Composite de Shanghai recule de 0,87% et le CSI 300 de 0,94%. Ils avaient fini mardi au un peu avant à partir de le 4 mars, après un rebond de près de 20% à partir de la fin avril.

CHANGES/TAUX

Le dollar est pratiquement inchangé face aux autres grandes devises internationales (+0,09%) et conserve donc l’essentiel des gains engrangés mardi.

L’euro, à 1,0491, poursuit le repli entamé mardi (-0,61%, sa plus forte baisse de tous les jours à partir de le 13 juin) après le discours de Christine Lagarde à Sintra, qui n’a apporté aucun élément nouveau sur la trajectoire des taux pour l’objectif de la Banque centrale européenne (BCE).

Sur le marché des emprunts pour l’Etat, le rendement des bons du Trésor américain s’affiche à 3,1378%, en baisse de sept points de base. Son équivalent allemand revient à 1,627% dans les premiers échanges.

PÉTROLE

Le marché pétrolier recule après trois séances consécutives de hausse mais les prises de bénéfice sont limitées par la perspective pour l’une situation forcément tendue en l’absence de capacités excédentaires chez les grands pays producteurs.

Le Brent abandonne 0,46% à 117,44 dollars le baril et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) 0,3% à 111,42 dollars.

(Rédigé par Marc Angrand)

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *