Nouvelle hausse pour les actions européennes, nouveau repli du dollar

Nouvelle hausse pour les actions européennes, nouveau repli du dollar

Un trader à la bourse de FrancfortUn trader à la bourse de Francfort

(Reuters) – Les actions européennes ont accompli en hausse pour la 3ème séance pour l’affilée jeudi mais le dollar poursuivait son repli après le compte rendu de la dernière réunion de travail de la Réserve fédérale, qui a ravivé l’espoir pour l’un ralentissement des hausses de taux aux Etats-Unis.

À Paris, le CAC 40 a gagné 0,42% (28,23 points) à 6.707,32 points, sa 1ère clôture au-dessus de 6.700 à partir de le 21 avril et à Francfort, le Dax a pris 0,78% alors qu’à Londres, le FTSE 100, freiné par des détachements de dividendes, se contentait pour l’une progression de 0,02%.

L’indice EuroStoxx 50 a avancé de 0,39%, le FTSEurofirst 300 de 0,43% et le Stoxx 600 de 0,46%. Ce dernier a ainsi fini au un peu avant à partir de le 18 août.

Les marchés américains, eux, restent fermés, la journée étant fériée aux Etats-Unis pour Thanksgiving, et ils ne rouvriront vendredi que pour une séance écourtée, ce qui a pesé sur les volumes pour l’échanges en Europe.

L’appétit pour les actifs risqués reste néanmoins soutenu par la publication des « minutes » de la Fed montrant qu’une parfaite majorité des membres du FOMC jugent qu’il sera « sûrement bientôt » opportun de ralentir la hausse des taux, quand bien même plusieurs, moins nombreux, ont revu à la hausse leur estimation du taux « terminal », celui auquel culminera le loyer de l’argent.

« Même s’il n’est pas parfait pour les investisseurs, l’impact net est indubitablement moins ‘faucon’ et c’est au minimum en partie ce qui a motivé le rally », explique Craig Erlam, analyste senior pour l’Oanda.

Du arôme de la BCE, le compte rendu de la réunion de travail pour l’octobre dévoile que le Conseil des gouverneurs continue de redouter un ancrage de l’inflation et par ailleurs, Isabel Schnabel, l’une des membres du directoire de l’institution, a déclaré que la marge de manipulation permettant un ralentissement des hausses de taux « reste limitée ».

TAUX

Les rendements obligataires de référence de la zone euro ont fini en net recul dans le sillage de ceux des bons du Trésor américain mercredi: celui du dix ans allemand perdait plus de sept points de base en fin de séance à 1,847%, au plus bas à partir de le 4 octobre, et son équivalent à deux ans près de 4 points à 2,104%.

L’écart entre les deux maturités reste ainsi à 26 points, son niveau le plus élevé à partir de la mi-2008.

Le dix ans français est parallèlement revenu sous 2,3% pour la 1ère fois à partir de le 19 sept..

CHANGES

Le dollar, pénalisé par les « minutes » de la Fed, recule de 0,24% face à un panier de devises de référence et affiche dorénavant un repli de plus de 5% à partir de le début du mois de novembre, soit sa pire performance mensuelle à partir de 12 ans.

L’euro s’apprécie de 0,09% face au billet vert à 1,0404 après avoir inscrit en début de journée un pic de dix jours à 1,0448.

VALEURS

La quasi-totalité des secteurs de la cote européenne ont fini la journée dans le vert et parmi les meilleures performances se trouvent aussi bien l’immobilier (+2,52%), qui a bénéficié du recul des rendements obligataires, que des compartiments plus cycliques comme la distribution (+0,55%) ou les médias (+0,77%).

En tête du CAC 40, l’exploitant de centres commerciaux Unibail-Rodamco-Westfield a gagné 2,76%.

En baisse, Rémy Cointreau a fini quasi stable malgré des résultats semestriels supérieurs aux attentes, le groupe de spiritueux étant resté prudent sur le marché chinois.

Parmi les valeurs moyennes, Elior et Derichebourg ont pris respectivement 10,01% et 8,37% après avoir qualifié discuter de la possibilité pour l’une alliance.

PÉTROLE

Le marché pétrolier reste près de ses récents plus bas de deux mois, le niveau évoqué pour le plafonnement du prix du brut russe par le G7 étant jugé trop haut pour avoir un impact marqué sur l’offre mondiale.

Le Brent abandonne 0,25% à 85,20 dollars le baril mais le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) grappille 0,06% à 77,99 dollars.

Tous deux ont cédé plus de 3% mercredi en réaction aux informations selon lesquelles le G7 peut plafonner le prix payé pour le brut russe entre 65 et 70 dollars le baril, tandis que son prix de revient est estimé autour de 20 dollars.

(Rédigé par Marc Angrand, édité par Kate Entringer)

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