POINT MARCHÉS-Petite hausse en vue à Wall Street, l'Europe hésite

Paris: a bien résisté au repli du Nasdaq grâce à hausse $ du

(CercleFinance.com) – La bourse de Paris achève cette séance des ‘ 3 sorcières ‘, avec un gain de 0.72%, à 6.589 points, dans un contexte de hausse générale en Europe : l’E-Stoxx50 progresse de 0,70%, Francfort gagne 0,72% et Londres avance de 0,40%.

Les valeurs européennes ont profité à compter de 15H de la grande vigueur du $ qui franchit le cap des 1,080/E.

Outre-Atlantique, Wall Street accroit son repli à mi-séance : le Nasdaq chute de -1,6%, le S&P 500 de -0,8% mais le Dow Jones résiste à -0,1%.

Point pour l’orgue de la journée, la réunion de travail de la BCE a qualifié que la banque centrale allait prendre son temps avant de relever les taux: le grand écart de rendement entre les T-Bonds et les OAT/Bunds va donc se creuser radicalement ces six prochains mois car la BCE n’envisage pas pour l’entamer une hausse de taux avant pour l’avoir éteint son dernier programme de rachats ‘APP’ (le calendrier est maintenu et se prolonge jusqu’à la fin du 3ème trimestre).

Conclusion : aucune ‘action’ contre l’inflation la plus élevée à compter de 1992 mais aussi 1982 dans plusieurs pays de l’UE: l’Euro prend l’information de plein fouet avec une cassure parfaite de son plancher annuel des 1,0805/$.

L’Euro décroche de près de 1% vers 1,0770$, sa plus mauvaise marque de l’année et à compter de mi-mai 2020.

A propos pour l’inflation, le dernier indicateur de la semaine est paru aux Etats Unis: les prix à l’importation ont encore augmenté de +2,6% aux Etats-Unis en mars sur fond, notamment, de hausse des coûts de l’essence.

Sur un an, la progression des prix à l’importation a atteint 7,1% en mars, avec une envolée de plus de 56% pour les prix des seuls produits pétroliers importés, qui ont grimpé de 14,6% rien que sur le mois de mars.

Mais l’envolée des prix touche pour l’autres postes, tels que les composants industriels (+8,2%) ou bien encore de plusieurs métaux utilisés dans l’industrie manufacturière (+10,2%), ce qui confirme le caractère devenu généralisé de l’inflation us.

Autre chiffre très attendu, la confiance du consommateur américain s’est améliorée au mois pour l’avril selon l’enquête mensuelle de l’Université du Michigan.

L’indice de confiance est remonté à 65,7 ce mois-ci, contre 59,4 au mois de mars, tandis que les économistes l’attendaient en baisse, autour de 58,8.

C’est la composante du jugement des consommateurs sur leur situation future qui a bondi de façon spectaculaire, atteignant 64,1 contre 54,3 le mois dernier, un bond que Richard Curtin, l’personne de l’étude, attribue à la bonne santé du marché du travail et à la perspective de hausses de salaires chez les actifs de moins de 45 ans.

Arôme consommation, les ventes de détail US ont augmenté -à peu près comme prévu- de 0,5% le mois dernier, après une hausse de 0,8% en février (révisée pour l’une estimation initiale qui était de +0,3%), selon le Département du Commerce.

En excluant le domaine automobile (véhicules et équipements), les ventes de détail américaines ont progressé de 1,1% en mars.

Pour finir, le nombre pour l’inscriptions hebdomadaires aux allocations chômage a légèrement augmenté la semaine du 4 avril aux Etats-Unis, s’établissant à 185 000, contre 167 000 (chiffre révisé) une semaine plus tôt.

Le nombre de personnes percevant souvent des indemnités s’est tenu à 1.475 000, soit une forte baisse de -48.000 par rapport au chiffre de la semaine précédente.

L’autre point pour l’objectif, ce sont les ‘trimestriels’ outre-Atlantique, les grandes banques américaines ouvraient le bal hier : après JPMorgan Chase (triste hier), ce sont Goldman Sachs, Morgan Stanley, Wells Fargo et Citi qui se sont pliées à l’exercice aujourd’hui.

Les résultats de ‘GS’ sont en baisse mais ‘moins que anticipé’, Citigroup Inc accuse une chute de 46% de son bénéfice trimestriel (à 4,3Mds$) en raison de provisions constituées pour se prémunir contre de possibles pertes liées à son exposition à la Russie (chiffre revu de -5 à -3Mds$ un mois plus tôt), mais aussi pour ‘risque crédit’ aux Etats-Unis.

Contre toute attente, la confiance du consommateur américain s’est améliorée au mois pour l’avril, montrent les résultats préliminaires de l’enquête mensuelle de l’Université du Michigan.

L’indice de confiance calculé sur la base de cette enquête réalisée près des ménages est remonté à 65,7 ce mois-ci, contre 59,4 au mois de mars, tandis que les économistes l’attendaient en baisse, autour de 58,8.

Sur le front obligataire, les OAT affichent +6Pt vers 1,33%, les Bunds +6,5Pts à 0,8430% et les T-Bonds US +12,5Pts à 2,825% (sur 3 mois, cela prend les proportions pour l’un krach obligataire, avec une perte de valeur de -10%, c’est du jamais vu).

Dans l’actualité des valeurs françaises, Publicis Groupe (+1.8%) confirme ses prévisions pour l’année 2022, avec une croissance organique demandée maintenant dans le haut de la fourchette de +4 à 5%, et table forcément sur un taux de marge opérationnelle pour l’environ 17,5%.

Hermès International (+2.7%) publie un chiffre pour l’affaires de 2,76 milliards pour l’euros au titre du premier trimestre 2022, en progression de 33% en données publiées par rapport à la même période en 2021, dont une croissance de 27% à taux de change constants.

TotalEnergies (-0.6%) a annoncé s’associer à Eneos Corporation, à travers un projet de coentreprise, pour évaluer la faisabilité pour l’une unité de production de carburant aérien durable (SAF) à l’intérieur de la raffinerie Eneos de Negishi, au Japon.

Pour finir, Valneva (+9.9%) fait savoir que son vaccin contre la COVID-19 a reçu aujourd’hui l’approbation réglementaire de l’Agence de réglementation des médicaments et des produits de santé du Royaume-Uni (MHRA).

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