Une semaine de Bourse  Semaine morose

Paris: atténue un peu ses pertes, autour des 6560 points

(CercleFinance.com) – La bourse de Paris réduit un peu ses pertes, passant de -1,2% vers -0,7% vers 6560 points.

De son arôme, Wall Street s’affiche à partir de 15H30 en repli assez marqué et les score évoluent peu: -1,1% pour le S&P500 et le Nasdaq, -0,8% pour le Dow Jones.

Les ‘futures’ US étaient déjà en repli de 0,7% avant une déferlante de ‘stats’ à partir de 14H30.

Les signaux de ralentissement conjoncturels se multiplient aux Etats-Unis, et c’est en l’occurence une bonne nouvelle pour qui espère un assouplissement de la stratégie de la FED.

James Bullard, président de la Federal Reserve Bank of St. Louis ne paraît cependant pas de cet avis et réaffirme que les taux directeurs devront être portés à 5%, et qu’une véritable orthodoxie monétaire impliquerait même des taux à 7%.

JP-Morgan, dans une note stratégique table aussi sur des taux à 5% dès mars 2023 et ensuite sur un début pour l’assouplissement début 2024, à raison de -50Pts par trimestre.

Le Département du Commerce a fait état pour l’une contraction de 4,2% des mises en chantier de logements aux Etats-Unis le mois dernier, à 1.425.000 en rythme annualisé, un niveau globalement aux normes aux attentes des économistes. C’est le 4ème mois de repli consécutif, c’est inédit à partir de 2007.

De même, les permis de construire de logements américains -censés préfigurer les mises en chantier futures-, se sont quant à eux tassés de 2,4% à 1.526.000 en rythme annualisé en octobre, là aussi à peu près en ligne avec le consensus de marché.

L’activité économique dans le nord-est américain s’est contractée pour un 3ème mois consécutif, dévoile la dernière enquête de conjoncture mensuelle de la Réserve fédérale de Philadelphie.

L’indice affirmé ‘Philly Fed’ -considéré comme un indicateur avancé les plus pertinents de la santé de l’économie américaine- s’est enfoncé de plus de 10 points, à -19,4 en novembre contre -8,7 le mois dernier, tandis que les économistes le voyaient remonter autour de -5.

Le sous-indice des nouvelles commandes a peu changé, à -16,2, tandis que celui de l’emploi s’est tassé, tout en indiquant une poursuite des embauches.

La composante des prix payés reste aussi inscrite dans une mobile haussière.

De façon surprenante, malgré les licenciements massifs annoncés dans la ‘tech’ en début de semaine dernière (par ‘charrettes’ de 10.000 chez des géants emblématiques du Nasdaq), les inscriptions aux allocations chômage aux Etats-Unis ont diminué de 4.000 lors de la semaine du 12 novembre, s’établissant à 222.000 contre 226.000 la semaine précédente, selon les données hebdomadaires du Département du Travail.

La moyenne mobile sur 4 semaines a néanmoins augmenté de 2.000 pour l’une semaine sur l’autre, à 221.000. Pour finir, le nombre de personnes percevant souvent des indemnités s’est accru de 13.000 pour atteindre 1.507.000 sur la semaine du 5 novembre.

Les prix à la consommation en zone euro pour le mois pour l’octobre ont eux été légèrement révisés à la baisse, à +10,6%.

Les majeures nouvelles économiques de la journée proviennent du Royaume Uni avec un programme pour l’alourdissement de la fiscalité tous azimuts, tout particulièrement sur les dividendes et les profits des producteurs pour l’énergie, avec une taxation portée à 35% contre 25% pour les groupes pétroliers et de 25 à 45% sur les producteurs pour l’électricité (du 1er janvier 2023 à décembre 2028).

Le Royaume-Uni va affronter au minimum 2 décennies compliquées: l’OBR (Office for Budget Responsibility, un organisme indépendant du Trésor chargé de l’évaluation des finances publiques et de la conjoncture) prévoit maintenant une baisse de 1,4% du produit intérieur brut (PIB) en 2023, soit un virage à 180 degrés du fait que ce même OBR tablait en mars dernier sur une croissance de 1,8%.

L’inflation devrait se situer à 9,1% en moyenne sur l’ensemble de cette saison avant se modérer à 7,4% l’an prochain, ce qui reste très pénalisant pour les ménages.

A plus long terme, l’OBR anticipe une croissance du PIB de 1,3% en 2024 et +2,6% pour 2025 contre des estimations précédentes à respectivement +2,1% et +1,8%.

Les ‘Gilts’ se dégradent de +8Pts vers 3,22%, les marchés obligataires en zone euro consolident plus légèrement après leur embellie de la veille : +2Pts sur nos OAT et sur les Bunds à respectivement 2,508% et 2,026%.

Les T-Bonds reprennent pour leur part +10Pts à 3,79% (les commentaires de James Bullard douchent un peu l’?uvre du ‘pivot’ imminent de la FED).

Le dollar reprend de la vigueur, l’euro recule symétriquement de -0,7% vers 1,0335$.

Si la tendance générale paraît demeurer favorable aux actions, les opérateurs de marché garderont un oeil attentif sur les événements géopolitiques à venir et ne devraient pas accroître leurs prises de risque dans l’immédiat.

Cette incertitude risque de pousser les investisseurs à la prudence vis-à-vis pour l’un marché qui a fortement progressé ces dernières semaines. À compter de la fin sept., le CAC 40 affiche une hausse de l’ordre de 17%.

Dans l’actualité des sociétés, Alstom (-4,3%) annonce avoir remporté le contrat de conception, de fabrication, de fourniture, pour l’essais et de mise en service de 312 voitures à écartement standard pour l’extension de la période IV du métro de Delhi, commande pour l’un montant de 312 centaines de milliers pour l’euros.

La Française des Games (FDJ) confirme anticiper pour 2022 une hausse du chiffre pour l’affaires de plus de +8% ainsi qu’un taux de marge pour l’EBITDA de l’ordre de 24%, et se affirmé conforté dans ses objectifs financiers 2025. Le groupe vise ainsi une croissance annuelle moyenne 2022-25 du chiffre pour l’affaires dans le haut pour l’une fourchette entre +4% et +5%.

Stellantis a annoncé accélérer ses recherches en terme de conduite autonome via l’acquisition pour l’aiMotive, une start-up hongroise spécialisée dans l’IA et la conduite autonome. Cet achat devrait permettre de dynamiser à moyen terme le développement de STLA AutoDrive, la plateforme technologique de conduite autonome du groupe.

Pour finir, Bouygues publie un résultat net part du groupe en baisse pour l’un tiers à 537 centaines de milliers pour l’euros pour les neuf premiers mois de l’année, mais une marge opérationnelle courante (MOC) stable à 4,1% pour un chiffre pour l’affaires en hausse de 8% à 29,7 milliards (+4% en organique).

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