POINT MARCHÉS-Nouveau repli en Europe, les investisseurs fuient toujours le risque

Paris: au plus haut depuis le 10 juin avant communiqué FED

(CercleFinance.com) – La Bourse de Paris profite du rebond de Wall Street (le Nasdaq grimpe de +2,4%) pour terminer avec un gain de +0,75% et s’inscrire au un peu avant à partir de 6 semaines à 6.267Pts.

L’Euro-Stoxx50 grimpe de près de +1% et fait démonstration pour l’une incontestable résilience face à tous les vents contraires macro-économiques et des statistiques plus médiocres les unes par rapport aux autres publiées ces derniers jours.

Les marchés semblent avoir déjà oublié la révision à la baisse des prévisions du FMI, le plongeon de la confiance des ménages américains, le coup de déprime de la veille suite aux prévisions surtout pessimistes de Wal-Mart.

Les opérateurs se ‘rassurent’ avec des résultats trimestriels meilleurs que prévus (ou des baisses de bénéfices ‘moins pires que prévues’).

Ils peuvent aussi se sentir réconfortés par le rebond de +1,9% des commandes de biens durables en juin (après +0,8% en mai), selon le Département du Commerce, alors même que le consensus de marché en attendait un repli de -0,4%.

En excluant le domaine des transports, aux variations considérées habituellement comme erratiques et qui a rencontré un bond de 5,1% cette fois-ci, les commandes de biens durables américaines ne se sont accrues que de 0,3% en juin.

Les marchés obligataires se sont stabilisés et les rendements restent proches de planchers qui datent de 2 mois (l’OAT et le Bund décalent de +0,5Pt symbolique à 1,5250% et 0,93400% respectivement): ils affichent eux aussi leur sérénité en amont du communiqué de la FED.

Le FOMC, le comité de politique monétaire de la banque centrale, devrait procéder à un nouveau tour de vis de 75 points de base afin pour l’enrayer l’accélération de l’inflation aux Etats-Unis.

La conférence de presse de son président, Jerome Powell, peut par ailleurs fournir aux investisseurs quelques précieux indices quant aux intentions de l’institution en terme de future trajectoire des taux.

La banque centrale nord-américaine devrait annoncer qu’elle prévoit de poursuivre à relever ses taux lors des mois qui viennent, tout en rappelant que sa politique monétaire reste dépendante des données économiques.

‘Nous nous attendons à ce que la Fed reste déterminée à rétablir la stabilité des prix, mais avec un discours légèrement plus équilibré’, pronostique François Rimeu, stratégiste senior chez La Française AM.

Ce genre pour l’annonce peut contribuer à rassurer encore un petit peu plus les marchés qui ont récemment réussi à retrouver une pente ascendante.

À compter de le milieu du mois de juin, le S&P 500 – l’indice de référence des fonds américains – a repris près de 7% de sa valeur (et le Nasdaq plus de 10%) dans l’anticipation pour l’éventuelle baisses de taux de la Réserve fédérale courant 2023.

En attendant le verdict de la Fed, le marché a pris connaissance pour l’une nouvelle rafale de résultats de sociétés, à débuter par ceux de plusieurs poids lourds européens de la trempe de Credit Suisse, Danone ou Mercedes-Benz, tous publiés en début de matinée.

Aux Etats-Unis, deux géants du domaine technologique ont dévoilé des chiffres rassurants hier soir, ce qui apaise un peu des investisseurs qui trouvaient que la saison des résultats avait rencontré un démarrage timide, voire même franchement maussade.

En dépit de la bonne santé de sa branche ‘cloud’ Azure, Microsoft a imparfait le consensus au seconde trimestre, mais son titre est en hausse de près de 4% à Wall Street dans le sillage de prévisions jugées carrément optimistes.

Même réaction favorable aux chiffres pour l’Alphabet, la maison-mère de Google, qui a réalisé à des performances moins mauvaises que anticipé sur le trimestre écoulé, là encore bien aidées par le dynamisme de ses métiers liés au ‘cloud’.

Du coté des valeurs à Paris, Elior bondit de +31% sur des résultats supérieurs à un consensus unanimement négatif.

LVMH (+1,7%) a réalisé des ventes de 36,7 milliards pour l’euros au premier semestre 2022, en hausse de 28 %. La croissance organique des ventes ressort à 21 %. Le résultat net part du Groupe s’élève à 6 532 centaines de milliers pour l’euros, en hausse de 23 % par rapport au premier semestre 2021.

Danone (-1%) a publié un BNPA courant semestriel en hausse de 7,2% à 1,63 euro, malgré une marge opérationnelle courante en retrait pour l’un point à 12,1%. A plus de 13,3 milliards pour l’euros, le chiffre pour l’affaires net du groupe agroalimentaire a progressé de 7,4% en données comparables (+12,6% en publié).

Valeo a annoncé un résultat net part du Groupe de -48 centaines de milliers pour l’euros. Le groupe confirme ses objectifs financiers 2022. Valeo vise en particulier un chiffre pour l’affaires entre 19,2 MdsE et 20 MdsE, un EBITDA de 11,8% à 12,3% du chiffre pour l’affaires.

TF1 et M6 (-7%) indiquent que les services de l’instruction de l’Autorité de la concurrence (AC) considèrent que leur projet de rassemblement ‘soulève des problèmes de concurrence significatifs (en particulier sur le marché de la publicité)’.

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