Paris : cède 0,2% dans un contexte particulier de 14 juillet

Paris : digère mal le NFP d'août, indices US ne perdent +rien

(CercleFinance.com) – Le CAC40 finit en repli de-1,1% à 6.688 contre 6.670 au plus bas de la journée.

Malgré le creusement des écarts et la hausse de la volatilité, les volumes n’avaient même pas atteint les 2MdsE à 17H29 et ils finissent bien en-deçà des 3MdsE (à 2,830MdsE)

La Bourse de Paris préserve ainsi un gain symbolique de 0,1% sur la semaine écoulée.

Le CAC a perdu quasiment 100Pts suite au ‘NFP’ publié à 14H30: c’est mauvais, qu’il s’agisse du nombre pour l’emplois créés (235.000, soit 2 tiers de moins que anticipé) que de la hausse du paye horaire, 2 fois supérieure aux attentes au minimum pour l’août.

L’Euro-Stoxx-50 se dévoile un petit peu plus résilient avec -0,7% mais il est loin de ‘tenir’ aussi bien que Wall Street : à la mi-séance, le S&P500 est quasi stable et le Dow Jones se contente de reperdre 0,2%.

Le Nasdaq s’offre même le luxe de grappiller 0,2% à 15.365 (il demeure donc en course pour un 34ème record annuel, il ne lui manque plus que 0,1% pour dépasser les 15.380 touchés la veille).

Le marché obligataire US réagit négativement du fait que le ’10 ans’ se tend de +3,3Pts à 1,327%, le 30 ans affiche +2,5Pts à 1,935%.

Dans le détail, le ‘NFP’ ne fait donc état que de 235.000 nouveaux emplois tandis que le consensus en attendait entre 725 à 7500.000 (le domaine privé en aurait créé 243.000, le domaine public en a donc détruit 10.000).

Le chiffre de juillet est aussi révisé en baisse de -110.000, de 1.053.000 à 943.000.

Joe Biden qui commente ces chiffres 2 heures après leur parution invoque le ‘variant Delta’ et garantit de nouvelles mesures de soutien à la croissance et le renforcement des mesures de lutte contre le Covid.

Le taux de chômage ressort à 5,2% (-0,2%)… mais la seconde mauvais surprise provient du taux de paye horaire qui fait un bond de +0,6% en séquentiel, à +4,3% en rythme annuel (contre 4,00% anticipé).

Jim Reid, analyste chez Deutsche Bank examine que ‘pour l’un point de vue historique, les chiffres du mois pour l’août ont souvent déçu. Il sera intéressant de voir si cela se produit à nouveau’.

Wall Street ne se consolera pas avec le PMI des ‘services’ (baromètre de l’activité du domaine tertiaire) qui chute de 64 vers 61,7 (contre un consensus de 61,6).

Il y avait aussi au menu le PMI ‘composite’ pour l’IHS Markit qui mesure l’activité du domaine privé aux Etats-Unis : il recule de -0,5Pt à 55,4 en caractéristique définitive, conformément à l’estimation ‘flash’.

Au vu des 3 chiffres de la journée, tous décevants, la Réserve fédérale peut différer le ‘tapering’ anticipé en novembre si l’emploi se dégradait de nouveau en novembre… mais la hausse des salaires risque pour l’alimenter la spirale inflationniste.

On sait en effet que la politique de soutien monétaire de la Fed est en général indexée sur les chiffres de l’inflation et de l’emploi, la question est de savoir avec quel ordre de priorité.

Ce matin, les investisseurs avaient pu prendre connaissance des indices PMI des services dans la zone euro.

Pour la France, l’indice composite de l’activité globale s’est à nouveau replié en août et ressort à 55,9 témoignant cependant encore pour l’une expansion soutenue de l’activité dans le domaine privé français.

‘ Au vu des données PMI du mois de juillet et pour l’août, l’économie française s’avère toutefois s’être engagée sur la voie pour l’une nouvelle croissance solide de son PIB au 3ème trimestre 2021’, analyse Joe Hayes, senior economist à IHS Markit.

L’estimation préliminaire montrait une quasi-stabilité en zone euro, reflétant une accélération de la croissance dans la périphérie ayant permis de compenser le recul en France et en Allemagne.

L’une des vedettes de la journée peut bien être l’once pour l’or qui gagne +0,8% et tente de déborder la résistance des 1.829$.

Le pétrole consolide à l’horizontal vers 70$ ses gains de la veille (73$ pour le Brent).

Dans l’actualité des valeurs françaises, SMCP publie un résultat net part du groupe de +0,6 million pour l’euros au titre du premier semestre 2021, contre -88,5 centaines de milliers un an auparavant, avec un EBIT ajusté qui est passé de -29,7 à +25,2 centaines de milliers pour l’une année sur l’autre. Le chiffre pour l’affaires s’est tenu à 453,3 centaines de milliers pour l’euros, en hausse de 23,3% en organique.

EDF Renouvelables a annoncé jeudi avoir décroché un contrat pour l’achat pour l’électricité (PPA) de 15 ans auprès de Clean Power Alliance portant sur un engagement de 300 mégawatts (MW) pour l’énergie solaire aux Etats-Unis.

Saint-Gobain a annoncé jeudi soir l’acquisition pour l’Equflow, un concepteur de débitmètres basé aux Pays-Bas, sans révéler le prix de son rachat.

Pour finir, TechnipFMC (+6%) annonce la vente de 17,6 centaines de milliers pour l’actions Technip Energies via une transaction privée avec HAL Investments, pour un prix de 11,15 euros par titre, soit des recettes brutes totales de 196,2 centaines de milliers pour l’euros.

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